Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

lundi 12 octobre 2015

Un retour vers la bienveillance réciproque - 2- Dans son petit coeur, il y a...

Etape numéro 1 : rester à l'écoute, quoiqu'il arrive et ne pas fermer son coeur sur lui-même.


"Disorder unleashed
Starting to burn
Starting to lynch
Silence means death
Stand on your feet
Inner fear
Your worst enemy

Refuse, Resist
Refuse, Resist"


Cela fait 4/5 jours qu'avec Minimog, c'est la dégringolade. Depuis notre rendez-vous chez la psy, j'ai entrepris de reposer les cadres que j'avais laissé ouverts et je m'acharne à réimposer un respect mutuel dans la maison.
Minimog n'a jamais été autant tyrannique que depuis lors. Elle cherche à tout imposer, absolument tout et plus on lui demande le respect, plus elle résiste, ordonne, et se rebiffe.

J'ai vécu un moment psychédélique en pleine nuit il y a deux jours où ma fille s'est réveillé en pleine nuit en cherchant sa tétine.
"Maman, je veux ma tétine".
"Tu veux ta tétine."
"Oui, cherche-la !".
Sauf que, j'ai décidé que non, je réponds plus à ce type de demandes. Que si ce n'est pas demandé avec respect, je ne fais rien.
J'ai essuyé une crise de 45 minutes. 45 minutes pendants lesquelles Minimog a ordonné, crié, hurlé, pleuré, essayer de me taper, de me forcer de m'imposer sa volonté.
A un moment je lui ai dit "Minimog, tu n'as qu'à dire "s'il te plait", et je t'aide à chercher ta tétine, et dans 2 minutes tu te rendors avec tétine, doudou et un gros calin".
Non, pas de s'il te plait. Elle a fini par se rendormir d'épuisement.
Je n'en revenais pas.
Pour autant, d'avoir pris du recul m'a donné de la force. Je n'ai rien lâché et j'y tiens. Mais je ne me suis pas énervée, je n'ai pas crié, je n'ai pas eu de mots déplacés.
J'ai eu l'impression que du côté de Minimog on sombre complètement, mais que du mien, je prends de la force. J'ai préféré me focaliser sur ce point positif : j'ai encaissé sans me diminuer et sans être violente ni physiquement, ni verbalement.

Après 5 jours, j'en suis arrivée à ce soir où là, nous avons atteint le stade où rien, RIEN, ne se passe comme il faut. Du moment où nous sommes arrivées devant la porte de chez la nounou, au dernier moment passé ensemble, absolument tout a été sujet à crise. "Je n'ai pas dit qu'on pouvait sortir", "je veux que tu portes mon sac", "je veux pas rentrer", "c'est moi qui voulais ouvrir la porte", "C'est moi le chef (merci l'école?)". En fait j'ai pris un interminable tsunami de cris, de hurlements, de colère comme jamais auparavant. Non stop. 
Je crois que Minimog est à cran. 

Quand on est prêts à encaisser quelque chose, on est plus lucide quand ça survient. Car je n'ai pas perdu mon sang froid, à aucun moment. J'ai essayé de naviguer sans cesse entre bienveillance et recadrage, en ne tolérant pas ce qui ne pouvait l'être, mais en restant disponible et à l'écoute.
Et m'est apparu à cet instant le fait que, si c'était dur pour moi, ce devait l'être aussi pour elle. Alors j'ai cherché à réinstaurer le dialogue. J'y suis parvenue par bribes et voici ce qui en est ressorti :
"Je veux retourner chez tata !"
- [blabla de maman pour chercher à comprendre]
- parce que c'est pas ici qu'on habite !
- Ah ? et on habite où ?
- dans la maison des poules !"

Elle a raison, on habite plus ici, ni dans notre tête, ni dans notre cœur, ni dans notre quotidien. On en peut plus d'être ici. Nous vivons dans un souk informe et énergivore, notre appartement c'est le radeau de la méduse, on est mal, mal, mal là où on vit et le mois qui nous sépare de l'installation dans la nouvelle maison nous semble une éternité. Sauf que maintenant je sais qu'elle aussi elle est obligée d'habiter un lieu qu'elle rejette.

Quelques temps plus tard j'ai réussi à apprendre qu'à l'école Minimog ne veut qu'une copine, la petite D., qui l'aime beaucoup mais qui a d'autres copines aussi. Or Minimog ne veut pas que D. ait d'autres copines, et elle ne veut pas d'autres copines que D. Même si elle affirme aimer tous les enfants de sa classe. Alors elle est triste.

Et quand elle a eu vidé son sac de tous ses tracas, elle s'est endormie dans mes bras... à 18h30.
Je crois que Minimog est épuisée.

Bref, Minimog ne trouve sa place nulle part : ni dans sa maison, ni avec ses copains, ni avec sa maman qui n'est plus aussi disponible qu'avant. Je crois que Minimog a besoin d'êtres rassurée et qu'elle réclame par l'exclusivité et le despotisme... une place.
Je crois que ça fait beaucoup pour Minimog.

Puis, ce fut le coup de grâce. Je l'entends chouiner dans la chambre à coup de "[...] Maaaaman [...]". Pensant qu'elle se réveille en ronchonnant je vais voir et là, le spectacle fut de taille. Minimog dormait toujours, mais elle ne m'appelait pas. Elle se tordait dans le lit et m’invectivait en dormant "Maman je veux pas te voir !", "Maman je veux pas que tu me touches !", "Maman, t'es pas beau !", "Vas t'en maman!",etc. Elle elle frappait dans le vide et se tordait. J'ai essayé de la toucher, elle a rejeté ma main. Je lui ai alors donné tétine et doudous et elle a continué à marmoner des "Je veux pas...." en se tordant et chuinant dans son sommeil.
Je crois que Minimog souffre.

Ce fut pire que toutes les claques du monde. Je me suis demandé comme j'avais pu en arriver là, comment je pouvais tomber plus bas. Les larmes me sont montées aux yeux et je me suis dit "Plus j'essaye, pire c'est. Voilà qu'elle me déteste".
Ca a duré 1 ou 2 minutes le temps d'encaisser et puis les larmes ne sont même pas sorties.

Non, ma fille ne me déteste pas. Je crois que ma fille m'aime et que c'est parce qu'elle m'aime qu'elle souffre de me voir moins disponible.
Non, je n'ai pas le sentiment qu'il me faille faire marche arrière. Je crois que j'aurais du au contraire, ne jamais renoncer au respect qui m'est dû pour ne pas avoir aujourd’hui à l'imposer brusquement à tout bout de champ au moment où c'est le moins opportun.
Mais ne pas oublier que pour elle, c'est dur à encaisser. 

Je me suis dit : "Ok, maintenant tu sais tout ça. Tu sais une partie de ce qu'elle ressent il faut le prendre en compte et avancer."
Pas le temps de s’apitoyer. Plus c'est dur, plus je me sens la force d'inverser la vapeur, d'encaisser. Plus j'ai confiance en moi. Ne pas se laisser bouffer par les problèmes, les voir comme des éléments pour avancer.
Demain est un autre jour. Peut-être meilleur, peut-être pas. Mais j'essayerais.

14 commentaires:

  1. tu sais a quel point je partage ton point de vue sur la bienveillance et qu'elles sont les douleurs qu'elle nous occasionne (il faut d'ailleurs qu'on l'écrive cet article a 4 mains sur ce sujet!) et je pense que tu as raison de refermer le cadre, d'être plus contenante. il me semble que plus que jamais minimog a besoin de stabilité et de ta force et pas seulement parce qu'elle/vous est dans une période transitoire. l'école, le bébé, le déménagement ca fait beaucoup. mais en plus de ca, elle a 3 ans. 3 ans c'est aussi l'age de l'Œdipe même si cette analyse est complètement erronée ce n'en est pas moins une étape particulière pour l'enfant. Il me semble d'ailleurs qu'une de tes lectrices (hakima?) en a également parlé. ce n'est pas une question de sentiment envers toi, c'est une question pour elle, de se détacher de sa mère pour grandir, pour se construire comme ca le sera a nouveau dans quelques années. c'est une fois de plus une étape de développement difficile comme on en a vécu d'autre. c'est difficile a entendre, ca fait mal mais je crois vraiment que plus que tout il faut pour franchir cette étape sainement prendre un maximum de recul et se décentrer. Oui ta fille t'aime, non elle ne te rejette pas: elle grandit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je réponds ici pour les lectrices qui n'ont pas suivi notre conversation téléphonique pour dire que oui, ton analyse me parle beaucoup.

      Et je crois d'ailleurs que je suis à un tournant où il me faut me détacher de la peur de "la perdre" pour qu'on avance. Ne pas me sentir obligée de céder à tout et d'être prévenante au delà du bon sens pour ne pas qu'elle m'en veuille ou je ne sais quoi. Je lui ai donné de l'amour, je lui en donne et lui en donnerait toujours, je dois avoir confiance en cela et en le fait que ma fille le sait.

      J'avoue que sur le coup, e fut dur à encaisser et je prends beaucoup toute cette violence pour moi. Mais comme tu le dis, il ne s'agit pas de moi mais d'elle, de son cheminement.

      Enfin je sais pas si je suis très claire. je suis un peu fatiguée. j'essayerais de l'être plus dans nos prochains articles ^_^.

      Supprimer
  2. Je retrouve vraiment beaucoup de scènes que j'ai vécue avec mon fils depuis ses 3 ans ! (du coup ça me rassure...) Sauf que j'analyse et comprends moins bien que toi... Ce que dit Charlie : se détacher pour grandir m'est aussi venu à l'esprit dans le cas de mon fils. Mais c'est si difficile de savoir ce qu'il se passe et ce dont ils ont besoin et comment réagir au mieux !!! Le mieux c'est encore de se fier à son ressenti. Mais là encore il se trouve parasité par tellement de choses... Que c'est dur le métier de maman !!
    Il va bientôt avoir 4 ans, je remarque que ça va mieux. Peut-être est-ce donc une étape normale. Et puis surtout compte tenu des circonstances de votre vie : bébé, déménagement, école, il est peut-être justement très sain qu'elle s'exprime, même de la sorte ?
    Elle a quand même beaucoup de chance d'avoir une maman qui la comprenne autant. Et bravo d'avoir su garder ton calme !!
    Bon courage à elle et à toi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben, tu sais Emilie, je ne suis pas si sûre que toi que je comprends si bien que ça. J'ai écrit ce que j'ai ressenti à ce moment, les réflexions que je me suis faite mais est-ce qu'elles sont exactes???? alors là, à part rentrer dans sa tête... comment être certaine ?

      Ce qui est sûre pour moi c'est que toute la famille est à cran et que ma fille est fatiguée. Après, comme on l'a discuté en off avec Charlie, est-ce que je projette pas aussi sur ma fille pas mal de choses que je ressens moi. Ou est-ce que elle, n'est pas une éponge ou un miroir au mal être de ses parents ?
      Par exemple, le coup de l'appartement. Ce que ma fille a dit c'est ce que je ressens. Alors est-ce qu'elle le ressent aussi ou est-ce que c'est ce que nous lui faisons ressentir ?

      Honnêtement, je n'ai pas l'impression d'être une mère qui "assure" plus que la moyenne. J'ai plutôt l'impression d'être une maman qui tente de mener sa barque dans la bonne direction comme elle peut au milieu de la tempête pour éviter la casse.

      Supprimer
  3. J'ai eu une phase très difficile après le rendez vous pour le précocité de ma fille où elle m'a expliqué que je devais remettre des limites, imposer du respect et ne plus trop discuter. En premier ce fut une très grosse remise en question de mes lectures et de mes choix , puis j'ai essayé ... et j'avoue que pour moi ce fut terrible et pour elle encore plus. Un changement brutal, des crises à n'en plus finir, et pour moi un espèce de rôle qui n'était plus moi ... bref, quinze jours à tatonner, à pleurer entre les crises, les bisous et les hurlements ... puis j'ai lâcher , je suis revenue moi avec mes convictions, mes choix et ce que je pensais juste pour notre famille. J'ai tout de même essayé garder en tête les conseils de la psy sur les enfants précoces et j'ai mis du temps à comprendre qu'il fallait évidemment ne pas trop discuter avec ce genre d'enfants qui s'angoissent, mais ne pas tomber non plus dans l'antibienveillance et le frontal ... on a fini par trouver un juste milieu, il nous a fallu un peu de temps, une autre psy qui a réussi à me faire comprendre qu'un savant mélange serai judicieux ... Notre grande a compris que l'on était de son côté et que si on agissait de la sorte c'était pour l'aider, elle a senti que j'étais aussi bien plus apaisé en ne jouant plus un rôle et on a fini par trouver cet équilibre !! Rien n'est simple, il faut prendre du recul et ne pas rester sur des périodes de conflits , on rumine, on se stress, et tout le monde finit par souffrir ... Bon courage , mais même si il y encore des périodes fluctuantes , je pense que je sais enfin accompagner ma fille comme il se doit ... je dis bien je "sais", je n'y arrive malheureusement pas toujours ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Justement, cet équilibre est une de mes grandes questions du moment et le sujet d'un voire plusieurs articles que nous publierons dans l'avenir je pense.

      Supprimer
  4. que c'est douleureux :((
    Et combien la petite minimog souffre :( j'ai eu des claques en te lisant.
    Bravo d'avoir rester dans la bienveillance (je n'y arrive pas parfois).
    j'ai tellement d'idée que je ne sais plus par quoi commencer.. je reviendrai.
    Amitiès

    RépondreSupprimer
  5. Comme Hakima je ne sais pas par quoi commencer, mais comme je vois que les échanges et le partages se poursuivent, je reviendrai. Tu es très courageuse (au sens noble) de partager ton cheminement et ton questionnement et d'offrir cette espace aux autres parents : ensemble, nous avançons mieux :)

    Comme Hakima (encore !) j'ai le coeur serré en lisant cet article, pour 2 raisons : (1) cela me renvoie à ma propre enfance, lorsque je n'avais pas de prise sur des "gros" changements à venir (et encore moins de prise que les adultes, oui, pour qui déjà c'était difficile), j'ai encore des souvenirs très précis de ces épisodes (2) ces souvenirs m'aident à compatir avec Ptit Arbousier lorsque je le vois en "détresse" suite à des situations où il se sent perdu, et encore, plus petit que Minimog, il ne peut pas aussi bien s'exprimer avec du vocabulaire.

    Ce qui m'aide, moi, c'est vraiment l'introspection, me mettre à la place, et la prise de conscience de toute la "domination" que j'exerce, parfois malgré moi, sur mon enfant. Mais avant tout je pense que c'est le fait d'avoir du relais (le papa très présent, amis ou famille), qui me permet de voir ailleurs, faire autre chose, lorsque je sens que justement je ne suis pas capable de faire ce travail (et encore, oui, pour moi certains gros evenements nous bouffent tant notre énergie qu'il est difficile de prendre de la distance). J'ai passé aussi du temps avec des adultes porteurs de handicaps plus ou moins lourds qui témoignaient en quoi cela pouvait être difficile de vivre dans une société qui leur retirait des moyens d'avoir prise sur leur vie, et cela nourri aussi mon cheminement.

    En ce sens je pense que notre société n'est pas du tout adaptée aux enfants, et à leur développement. Je vois rien que les fois où nous sommes au beau milieu de la campagne, à l'air libre, avec d'autres enfants de tout âge et des adultes un peu partout s'entraidant, et bien il se passe "quelque chose" d'assez magique, chez mon petit comme chez nous. Mais peut-etre cela pourrait-il simplement se résumer à "à parents appaisés, enfant appaisés" :) ?

    A bientôt !

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour
    Comme les autres je suis de tout coeur avec vous. Jeune maman, je n ai pas de solution miracle mais en tant que prof je peux juste parler d un truc tout bete. Nous sommes a une semaine des vacances scolaires... Et si j ai bien compris c est la premiere rentree de votre enfant. Vous allez voir que pour les petits eleves les vacances sont une necessité ( et pas juste une invention pour que les profs se la coulent douce ;))les enfants sont fatigués, les adultes sont fatigués bref c est l engrenage ! Evidemment je ne remets pas en cause des problemes plus profonds ou toutes ces discussions sur la bienveillance mais parfois il y a des raisons simples comme une grosse fatigue.
    Sinon juste une question , comment y at il moyen de savoir laquelle de vous deux ecrit l article c est parfois confus pour moi. Merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors là c'est sûr, le rythme de l'école fut dur à encaisser pour ma fille ! Donc je veux bien croire qu'une pause sera la bienvenue. D'ailleurs je ne la mets que 4 matinée par semaine à l'école à cause de ça.
      Difficile aussi pour moi d'évaluer l'impact de l'école sur son comportement du moment mais à la limite, ce soir je me dis que ce n'est pas à moi de chercher à tout comprendre parce que c'est son vécu à elle. Que je me dois seulement d'être disponible si elle sollicite mon aide pour traverser ce changement.

      Pour savoir qui écrit, il y a le rectangle blanc tout en bas de l'article (sous les "vous aimerez peut-être) qui mentionne l'auteure. au tout début j'indiquais sur mes articles que c'est moi qui les avait écrit mais j'ai laissé tomber quand j'ai vu que cette indication existé j'ai laissé tomber.
      Après il y a quelques trucs qui nous différencie facilement. Minimog c'est ma fille et Petit chou c'est le fils de Charlotte. Comme nous écrivons à 99% sur nos propres enfants, il n'y a pas trop de confusions possibles. Notre page de présentation peut t'aider à y voir plus clair peut-être : http://famillesenharmonie.blogspot.fr/p/qui-se-cache-derriere-ce-blog.html.

      Quand il y a une chanson en début d'article, c'est forcément moi. C'est mon gimmick d'intégrer une chanson qui reflète le contenu de ce que j'ai écrit. Je ne le fais pas à chaque fois mais si c'est là, c'est forcément moi.

      Et quand ça parle d'activités super créatives et poétiques et intéressantes et originales et esthétiques pour les enfants : c'est Charlie. Cherche pas, je ne lui arrive pas à la cheville en la matière ! ^_^.

      Supprimer
    2. on pourrait également signer nos articles. sinon l'autre détail significatif c'est le surnom de nos enfants: minimog pour Hëlëne, Petit chou pour moi ;-)

      Supprimer
  7. Pardon pour les fautes d'orthographes dans mes commentaires.... On ne peut pas modifier après publication.
    Et merci pour vos retours toujours si riches !

    RépondreSupprimer
  8. Merci pour la réponse. J avais cherché mais trop vite sans doute ! En fait vos textes sont toujours clairs mais c est juste que je me perds un peu dans, qui est enceinte ? Qui déménage,... J ai la mémoire qui flanche lol ! Dans tous les cas merci à toutes les deux pour vos partages.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ben là c'est facile : c'est moi qui fait tout : j'accouche bientôt, je déménage, et tout en même temps si possible (merci la lenteur des procédures françaises) : d'où l'ambiance délétère et le big bazar à la maison.

      Supprimer