Quand je suis tombée enceinte, faire de l'haptonomie a été une évidence. Parce que le début a été difficile et que je voulais m'assurer que mon fils se sentait accueillit, attendu.parce que je voulais nous préparer a une relation a 3, parce que je voulais lui assurer une sécurité intérieure, qu'il se sente a sa place dans le monde.
Pratiquer ce qu'on appelle le maternage proximal quand il est arrivé au monde a été une évidence. allaiter était la meilleure chose que je pouvais faire pour mon fils. Partager mon lit également, le porter, signer, répondre a chaque chouinements avant qu'il ne devienne un pleur était une évidence. Parce que ça lui apporterai tous les éléments dont il aurait besoin pour grandir, que ça favoriserait son immunité, que ça adoucirait la violence de sa venue au monde. parce que je me souviens de mes difficultés d'endormissement et des soirées avec ma mère près de moi ou de m'endormir dans son lit jusqu'a un âge très très avancé. Je me souviens des angoisses, des cauchemars.
J'ai lu filiozat, Solther, Gonzales et consor pour comprendre comment mon fils fonctionnait, j'ai pu mettre des mots sur mes choix que j'aurais dit instinctif mais que je qualifie aujourd'hui d?inconscient.
Je suis devenue une maman qui sait ce que signifie VEO, signe les pétitions pour une l'oie contre la fessée, rumine sur un ief improbable. J'ai fais des ateliers faber et mazlisch pour changer ma façon de penser et de communiquer.
parce que je voulais que mon fils n'ait ce besoin de reconnaissance, ni cette peur de l'abandon. Je n'avais pas envie qu'il ait du mal a se décider, qu'affronter la réalité soit douloureux.
J'avais envie de lui donner les armes pour être a l'aise dans le monde, savoir qui il est , ce qui le fait vibrer. Pour être capable de se défendre, pour ne pas se sentir blessé par des mots anodins.
Sauf que.... Il n'est pas moi. Ni même mon prolongement.
Toutes ces casseroles sont les miennes. Et même si j'avais simplement reproduis l'education que j'ai moi même eu, il n'aurait pas eu les mêmes casseroles. Tout simplement parce qu'il est différent de moi.
Ces choses la on le sait toute. Mais on n'en prend pas forcément conscience. Pourtant nos choix d'education ne sont pas anodin et la façon dont on s'y implique, les " fonctions" que l'on joue ne sont pas anodins.
A la mort de ma mère, Petit Chou est passé par un moment très difficile. Il était en souffrance. Collé a moi en permanence a téter toute la nuit. Il passait son temps a m'appeler, a demander ou j'etais même quand je l'avais dans mes bras. Ça ne rendait que plus dur la situation pour moi. Clairement le décès de ma mère réveillait chez lui une peur de l'abandon. J'ai repensé a ce début de grossesse pendant lequel j'ai pensé avorter, j'ai culpabiliser, essayer de trouver des solutions et finalement, je suis allée chercher de l'aide. La thérapeute nous a pris en urgence , oui mon fils est en souffrance, le décès de sa grand mère n'y ait pas pour rien.
Sauf que c'est avec elle que j'ai pris conscience d'une autre réalité. La souffrance de mon fils ne venait pas de ma mère, mais de moi. Ce que je croyais comprendre de la situation n'etait rien d'autre que ce que moi je ressentais. Je me sens abandonnée par ma mère qui a accepté sa maladie, qui a accepter d'arreter de se battre et de mourir.
En me disant " tu es ou maman?" Il n'avait pas peur de me perdre, il essayait de me reconnecter a lui, au monde.
J'ai pris conscience que toute mes décisions, tout mes choix pour lui était guidé par mes propres angoisses ou besoins. Et que tout cela n'avait au final rien de sécurisant.que du coup pour être vraiment bienveillante envers lui je devais me décentrer. On dit que les enfants ramènent tout a eux,je crois que les mamans aussi. On pense toujours que ça vient de nous, ou que c'est contre nous. Alors qu'avec un peu de recul on se rend compte que nos enfants font leur bonhomme de chemin et que ce ne sont que des étapes, parfois dures.
J'essaye donc d'etre claire avec moi pour être sécurisante pour lui et ne pas lui faire porter sur les ailes des poids qui ne lui appartiennent pas. Mais l'equilibre est délicat, dynamique en tout cas.( Rien qu'en écrivant ces mots je réalise qu'aujourd'hui j'ai du mal a savoir qui je suis tant je porte en moi des choses qui ne m'appartiennent pas...)
Ce qui me conforte c'est que depuis j'ai vu mon fils changer, s'ouvrir , s'epanouir, il y a eu comme un déclic. Les tétées nocturnes m'epuisaient mais je ne voulais pas aller a l'affrontement et si il y a eu une belle amélioration il y a aussi eu de sacrés excès ces derniers temps.mais la encore je me sais aux angoisses que ça allait générer. Jusqu'a ce que je réalise que lui, il était prêt que c'etait mon indécision qui l'amenait a téter et se blottir la nuit contre moi. Il a suffit que je lui dise " je suis fatiguée, je n'ai plus envie des tétées la nuit " pour que ça fonctionne.sans heurts, sans pleur,sans cri.
Il était prêt et moi je pensais qu'il ne l'etait pas parceque je ne l'etais pas. J'ai essayé de prendre du recul de me décentrer dans notre relation, de ne pas penser pour lui ni a travers lui mais de continuer dans cette volonté de lui donner la sécurité affective dont tout enfant a besoin.
Il dort dans son lit, toute la nuit après deux ans de galère.
C'est un exercice difficile et j'ai souvent tendance a me fondre en lui,finalement il me sert d'excuse. Il n'est pas moi et pourtant ne pas se projeter semble parfois presque contre nature. Les enfants appuient toujours là où ca nous fait mal, ils sont des révélateurs pour autant, ils ne sont pas nous et ne nous appartiennent pas. Si se projeter et projeter ses désirs sur son enfant est relativement facile à éviter, dans certains cas la frontières est mince surtout lorsqu'il s'agit d'émotion ou de sujet fort. Les chiens ne font pas des chats dit on, tout n'est pas contrôlable dans nos projections encore moins celles qui sont inconscientes, et qui se transmettent de génération et génération. La bienveillance ne devrait pas être un choix d'éducation mais une orientation naturelle, sans chercher à aller contre ou faire mieux, juste faire en sorte de laisser nos enfants être.
Maman'dala
On a tous des principes sur l'éducation, on a tous besoin de se projeter sur la façon dont on élèvera nos enfants avant d'en avoir. C'est normal, il faut bien se donner une direction à suivre. Mais il est évident qu'en chemin, on changera de direction plein de fois, au gré de ce que l'on teste, ce que l'on apprend, ce que l'on découvre, ce que l'on ne soupçonnait pas. On se mettra parfois à faire des choses qu'on avait pas pensé faire (comme allaiter plus de 3 ans en étant enceinte ou gifler son enfant).
Vers une bienveillance réciproque - Etape numéro 2 : Il n'y a qu'en étant
bienveillant avec nous mêmes que nous pouvons réellement l'être
avec nos enfants.
On a tous des principes sur l'éducation, on a tous besoin de se projeter sur la façon dont on élèvera nos enfants avant d'en avoir. C'est normal, il faut bien se donner une direction à suivre. Mais il est évident qu'en chemin, on changera de direction plein de fois, au gré de ce que l'on teste, ce que l'on apprend, ce que l'on découvre, ce que l'on ne soupçonnait pas. On se mettra parfois à faire des choses qu'on avait pas pensé faire (comme allaiter plus de 3 ans en étant enceinte ou gifler son enfant).
Parmi les choses qui ont dirigé ma façon d'éduquer ma fille, il y
avait l'envie de ne pas être une mère envahissante et de garder le
recul nécessaire pour lui permettre de grandir à sa façon, selon
ses besoins, sa personnalité, de la laisser suivre son propre
karma. Eviter au maximum de me projeter sur elle. Quand
j'entendais par exemple des amis me dire : " Ma fille voudrait
faire de la guitare mais moi je préfère qu'elle fasse du piano",
je ne comprenais pas. Si tu veux faire du piano, fais du piano,
mais ne l'impose pas à ton enfant.
C'est difficile, j'en ai conscience. C'est sûrement même
inévitable. J'ai eu beau tenter d'être très
vigilante à ce sujet, je suis tombée dans le panneau quand même et
sans même m'en rendre compte.
Une séance d'haptonomie en août - nous posons à la psychologue
une question sur un comportement de notre fille qui dure depuis
quelques temps, qui nous intrigue beaucoup et face auquel nous ne
savons pas comment réagir. Nous pensions faire une parenthèse de 5
minutes avant la séance... Cela en a pris 25 et a donné un
résultat inattendu. Un mot tombe : "Chez un enfant de cet âge, ce
sont souvent des signes d'angoisse".
D'angoisse ! Pour moi le mot est fort et tombe comme un rocher
sur ma tête. Mais enfin je fais TOUT pour éviter à ma fille d'être
angoissée ! Je suis à l'écoute, je suis disponible, j'essaye
d'être bienveillante 24h / 24h, je lui fais confiance, je lui
laisse des initiatives... Et elle est angoissée ???
S'ensuivit un échange avec la psy où je me rendis compte
que je faisais "trop" de tout cela justement (je simplifie à
l'extrême, je ne détaillerai pas cela ici car ce n'est pas
exactement l'objet de cet article). Enfin, l'échange est riche,
extrêmement intéressant mais me laisse vidée, avec l'impression
d'être partie dans une direction qui n'était pas du tout celle que
je souhaitais. J'encaisse, puis je me remets en marche avec deux
questions : comment faire pour rectifier ? Et comment j'en suis
arrivée là ? Ici c'est la deuxième qui m'intéresse.
Aujourd’hui j’analyse cette « erreur de parcours » à la lumière
d'une « période de basculement », que je place à peu près vers les
2 ans et demi de Minimog. Pour moi, à ce moment, j'ai bifurqué
pleinement vers ce qui m'a amené à revoir ma façon d'être à ma
fille aujourd'hui.
A cet âge, Minimog me ressemble de plus en plus : dans le
physique, le comportement, les centres d’intérêt, et même la
situation (j'ai aussi un petit frère avec le même écart d'âge).
Toute la famille me le répète : "C'est toi au même âge !". Et pour
moi cette période porte en germe un début d'amalgame que je ne
pouvais pas vraiment faire avant :"Elle est comme moi".
Et je pense que doucement, insidieusement et inconsciemment, je
suis passée du "elle est comme moi" à "elle est moi".
Or, j'ai le sentiment aujourd'hui qu'à cet âge, j'ai traversé une période qui d'une façon ou d'une autre, m'a fait du mal et dont j'ai fortement ressenti le
besoin de la protéger. Sauf que je n'avais pas conscience que ce
n'est peut-être qu'à moi que ça avait fait du mal.
Pour vous donner un exemple, (prenons le sommeil, comme Charlie, c'est en effet une étape révélatrice) au moment de mettre Minimog
à la sieste, moment toujours très difficile, je ressentais une
grande culpabilité à l'idée de la laisser seule dans une grande
chambre, noire. En particulier chez mes parents où la chambre est
très spacieuse et le lit en plein milieu (petite, j'ai toujours eu
besoin de dormir dans des petits coins "protégés" : contre un mur,
dans un angle, voir un renfoncement). Pour moi cette situation
était angoissante pour un enfant de cet âge. C'est ce que me
criait mon instinct. En fait, j'ai réalisé par la suite que ça
avait été angoissant pour moi, pas forcément pour tous les
enfants de cet âge.
Quand j'ai accepté cette idée, laisser dormir ma fille sans moi
n'a plus été un problème. Dans notre pratique du cododo (que j'ai
entamé avec Minimog à... 2 ans et demi, comme par hasard) j'ai d'abord commencé par
instaurer l'idée que je n'étais pas obligée de me coucher en même
temps qu'elle. Après le rituel du dodo, je quittais donc la
chambre pour prendre un temps pour moi en la laissant s'endormir seule : 2 jours d'adaptation et
c'était réglé. Et récemment, je l'ai mise dans son lit (toujours
dans ma chambre puisqu'il n'y a qu'une seule chambre chez nous) :
le soir même c'était plié. Et ma fille a commencé à réclamer
quelque chose d'inédit pour nous : des temps de repos. Elle ne
dort pas forcément mais part dans la chambre se poser
tranquillement le temps de recharger ses batteries.
Je ne regrette en rien notre période de cododo. J'ai adoré dormir
avec ma fille, j'ai adoré lui offrir cela. Mais elle a 3 ans
maintenant et d'avoir rompu cette pratique, au bon moment il
semblerait, m'apporte un immense soulagement. En me
déculpabilisant j'ai mis à jour le fait que ça commençait à me
peser, surtout avec la grossesse et qu'il fallait que je la laisse
grandir sans lui inventer des angoisses que j'ai peut-être eu mais
qu'elle n'a pas visiblement.
C'est un exemple parmi d'autres. Mais d'avoir réussi à faire la
différence entre mon ressenti, et le ressenti général d'un enfant
ou de ma fille en particulier nous a énormément aidé toutes les
deux. Les marques d'angoisse ont fortement diminué, puis disparu.
J'ai cessé de m'en vouloir à ce sujet. Comment aurais-je pu savoir
que ce que je ressentais n'était pas général ? C'était tellement
évident pour moi ; il a fallu que je me trompe. La psy m'a rappelé
à ce sujet que, on a beau chercher à faire au mieux, il y a
forcément des moments où on se plante. Mais que l'important n'est
pas de faire bien ; c'est, quand l'enfant vous envoie des signaux,
d'accepter de les voir, de les prendre en considération et de
chercher des solutions. Elle m'a aussi dit que si je voulais
vraiment aider ma fille, la solution n'était pas de chercher à
réparer à travers elle mes souffrances d'enfant, ça c'est une
démarche que l'on doit faire soi-même et pour soi-même. Et elle a
raison.
Je pense que Charlie a raison de dire que l'on a tendance à tout
ramener à soi quand on est maman. Depuis cet article où elle
m'avait souligné le fait que peut-être Minimog ne souffrait pas
quand elle me rejetait, mais qu'elle traversait simplement une
étape de sa vie où elle a besoin de s'éloigner de moi, j'ai cessé
de voir des marques de souffrance quand elle me dit que je suis
"méchante" ou "vilaine" ou qu'elle m'envoie paître (même en
dormant...-_-...). Celle qui souffrait c'était moi. Et en prenant
du recul avec sa souffrance supposée, j'ai pris du recul avec la
mienne, brisant ainsi un cercle vicieux qui nous rend malheureux
de faire du mal à notre enfant qui à son tour nous fait du mal,
etc.
En voulant protéger nos enfants de choses qu'ils ne
vivent pas réellement, nous faisons entrer ces choses dans leur
vie et nous ne sommes pas réellement à l'écoute de leurs besoins
réels mais des nôtres. Or, savoir se dire que nous aussi nous
avons des besoins et savoir les écouter, c'est justement rendre à
chacun les difficultés qui lui appartienne. Il n'y a qu'en étant
bienveillant avec nous mêmes que nous pouvons réellement l'être
avec nos enfants.
C’est très intéressant et ça me parle beaucoup.
RépondreSupprimerEst-ce qu’on ne pourrait pas dire, oui notre enfant n’est pas nous, aussi parce que nous ne sommes pas nos propres parents ? Ce que nos parents nous ont transmis (en bien et en mal), on ne le transmet pas forcement, ou entièrement, à nos enfants.
Je me retrouve beaucoup dans ce que vous dites, le fait de chercher à tout prix à éviter de reproduire des souffrances/difficultés vécues.
J’ai cependant l’impression que Charlie, tu es dure avec toi –même. (je le dis avec toute la modestie de quelqu’un qui ne te connait pas et donc je me base seulement sur ce qui transparaît dans ces écrits...). Sur cette question du sommeil, par exemple, comment sais-tu que ton petit était prêt, avant ? Est-ce que justement cette évolution ne s’est pas faite en parallèle (peut-être aidé par le travail avec la thérapeute, en plus d’une évolution d’âge) ? Tu dis très bien que le changement s’est fait « sans heurts, sans cris ». Mais parallèlement à ça combien de parents témoignent d’un sevrage nocturne avec pleurs, certes accompagnés, mais comme si ces pleurs étaient un passage obligé ? Qui sait si vous l'aviez fait avant, cela se serait-il aussi bien passé ?
Oui tout a fait, nous ne sommes pas nos parents, et partant de là, il n'y a rien à réparer parce qu'on ne se répare pas a travers un autre et il n' y a pas de choix à faire pour aller "contre", juste ecouter qui nous sommes. Trop dure envers moi, oui peut etre, certainement même! Mon niveau d'exigence envers est bien plus élevé que pour les autres, lol! Tu as peut etre raison par rapport à cette histoire de sommeil et tu me l'avais déjà dit d'ailleurs. les pleurs du sevrage nocturne, bien que je sois contente d'y avoir coupé, ne me perturbent pas parce qu'ils sont l'expression d'un désaccord, d'une frustration, en tout cas en tant normal, je ne parle pas d'angoisse ou de panique. Ce sont des émotions à accepter.C'est justement le fait que mon fils ne se soit pas senti ne serait ce qu'un peu frustré, ou simplement en colère me surprend et me fait penser que c'était peut être plus pour moi que pour satisfaire une envie qui lui était propre. Par rapport à l'évolution dont tu parles, c'est l'arrêt des tétées la nuit qui a servi de déclencheur, comme un verrou qui saute. Dans l'un de tes commentaires tu faisais reference au fait que ton fils avait besoin de se sentir en sécurité, on entre dans cette nouvelle phase.
SupprimerMerci pour ce commentaire : Je comprends mieux, ou en tout cas, ça déclenche quelquechose en moi : " les pleurs du sevrage nocturne [...] sont l'expression d'un désaccord, d'une frustration, en tout cas en tant normal, je ne parle pas d'angoisse ou de panique.Ce sont des émotions à accepter." Je vois, mais bon, je pense pas qu'on est obligé de passer par des désaccords, si on peut trouver des accords et de la compréhension mutuelle. Des frustrations, il y en a de toutes les façons dans la vie, pléthore. (mais ton analyse du fait qu'il ne s'est pas senti frustré est très intéressante quand même si tu le "sens" comme cela- peut-être un autre enfant n'aurait pas exprimé de colère pour faire plaisir à sa maman, pour rendre ce cap plus facile même si sa maman était prête à l'accompagner, ou parce qu'il comprenait que c'était important pour sa maman, ou parcequ'il s'était dit que oui finalement ça avait l'air simple de se passer des tétées de nuits, ou parceque les bénéfices d'une maman reposée étaient plus importants, ...).
Supprimerje suis tout a fait d'accord sur le fait que si l'on peut eviter des frustrations ou des colères il faut le faire. Comme tu le dis justement les occasions ne manqueront pas et je ne suis pas partisane de provoquer ce genre de situation pour "l'éducation". En écrivant cela, je pensais également à toutes ces mères que j'entends et qui ne parviennent pas à accepter d'entendre ses émotions et vont aller jusqu'à s'oublier, et oublier leurs besoins propres pour ne pas provoquer de pleurs de colère ou de frustration. En ce qui me concerne j'ai longtemps confondu ses angoisses et ses émotions a cause de mon propre ressenti mais aujourd'hui je peux entendre sa colère sans en "souffrir", de la même manière que je peux l'être moi aussi par moment.
SupprimerPour le reste de ta remarque, effectivement, je ne pense pas que ca lui ai demandé "d'effort" particulier ni de contrainte, ce qui m'a amené à penser qu'il était prêt avant que je ne formule mon besoin. Mais il est aussi possible que je me trompe et préfère penser ça. ce qui est sûr, c'est qu'il a toujours été écouté et entendu et que son acceptation de la situation ne relève pas de la compromission, ce qui me semble important également.