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dimanche 7 juin 2015

Premieres séances cuisine

Dans la série "Lâcher prise" toujours, mais ici, plus sous un angle "méditation et zénitude". Vous allez comprendre....

Minimog a donc décidé il y a quelques semaines, de voir la cuisine comme un lieu où l'on... cuisine. Et elle s'y intéresse. 
Je ne suis pas une "grande" cuisinière et si j'ai tendance à me sentir à la ramasse à peu près dans tous les domaines, la cuisine remporte une palme. Mais comme par hasard, ma dernière lecture est celle-ci : 

Je vous ai mis la version "promo" ^_^
Que j'avais justement acheté parce que je voulais me réconcilier avec ma cuisine. 

Petite parenthèse pour vous dire que, comme tout ce qui sort de la plume de cette grande Madame, ce livre m'a scotché. Cela fait longtemps que j'entends parler des méfaits du lait de vache, du sucre et du gluten mais maintenant je sais pourquoi (nous sommes donc des consommateurs de lait de chèvre à présent, la bonne blague !) et puis ce livre parle de ... méditation conscience, ce qui est juste pile poil ce qu'il me fallait pour ... ma grossesse. Bref, ne cherchez pas, en ce moment j'ai un bon karma, tout se recoupe. En passant j'ai aussi compris pourquoi je n'étais pas très à l'aise avec la cuisine et dans ma cuisine.
(Pour une chronique en règle du livre, jetez un oeil ici

Et donc "bizarrement" ma fille décide de s'inviter dans ma cuisine dans le même temps. Enfin peut-être l'avait-elle tenté avant mais je n'étais surement pas prête à vivre l'expérience parce que de la zénitude quand on cuisine avec un bambin : IL EN FAUT ! 

Glop
Pas glop
Il faut savoir "lâcher prise" en effet pour voir son plan de travail se transformer en chantier, pour accepter de laisser une recette se faire malmener par des petites mains maladroites et curieuses, pour accepter de laisser goûter à la pâte et aux poireaux crus ou de mélanger les œufs à la main, laisser essayer de casser les oeufs (et y parvenir !!), de remettre de la farine encooooore alors qu'on en a mis trois fois, de laisser le temps de casser toutes les coquilles en petits morceaux et de les râcler à la spatule même si on ne voit pas du tout à quoi ça mène : parce que c'est juste de la découverte, darling. Et même, que c'est important en fait.

On oublie la montre...

... Et on ne cherche pas à comprendre.

Heureusement j'avais encore en mémoire quelques éléments d'un article lu chez "Merci Montessori"
Les règles 2/3/8 et 10 m'ont littéralement sauvé la mise ! ^_^

Pour voir ma fille en action c'est sur facebook, je ne sais pas mettre de vidéo ici.

Avec papa, pour la version barbecue (même si ça cuit trop les aliments et que le carbone c'est pas bon, toussa). (Et oui mon jardin est affreux).

Et puis après il y a encore les dommages collatéraux. Vous entrez dans votre cuisine pour faire à manger, votre maman vous appelle et quand vous revenez, votre fille a été chercher la boite d'oeufs et a consciencieusement commencé à tous les casser un par un. 
Où lors de ces séances de cuisine impromptues dédiées à la confection d'une tarte à base de graines de coriandre que l'enfant aura pris soin d'étaler paaaaartout dans la cuisine que vous veniez de laver....

C'est à la fois trop mignon et pas cool du tout.

Mais on ne perd pas le Nord : hop !  Vie pratique !

Et motricité fine (sauf qu'elle a adoré tout remettre par terre mais sans aspirer après cette fois...).

Mais il y a à la clef ces moments de grâce où vous avez réussi à finir votre quiche "poireaux houmous à la crème d'amandes blanche" (et même que c'est très bon) qui ressemble à une quiche, où vous mettez avec fierté sur la table l'omelette et la salade faite à 4 mains et où vous dégustez les crêpes (durement) confectionnées avec votre bout de chou. 
Confiance, estime de soi, découverte sont à la clef. 

Et moi je suis décomplexée de faire des plats simples, et ça fait du bien. Et finalement, je trouve petit à petit ma place en cuisine, avec elle, en même temps qu'elle, pour elle aussi, sûrement.



La version Minimog - bizarrement sa première quiche était beaucoup mieux réussie.

Mon plan de travail après l'opération - zen on a dit.

4 commentaires:

  1. Je crois que tu m'as convaincu de me procurer ce livre ! J'accorde beaucoup d'importance à la nourriture et pourtant je déteste cuisiner !! Je crois que toute la journée je me pose cette question "oh mon dieu mais qu'est ce qu'on va manger (de sain tant qu'a faire) ce soir???" avec la panique qui monte quand arrive la fin de la journée sans une idée en tête !!! et ça TOUS LES JOURS !!! J'ai bien essayé de planifier les menus à la semaine, de regarder des blogs de cuisine, rien n'y fait, je suis toujours aussi paniquée et désorganisée... En fait, je culpabilise beaucoup de ressentir un énorme soulagement depuis qu'il va à la cantine le midi...
    Quand à faire participer mon fils, il adore ça !! Ton article me fait donc réaliser que ces comportements sont tout à fait normaux :) Dur dur de rester zen... même avec toute la bonne volonté du monde, dur dur... Merci pour ton humour ça fait du bien.

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    1. Pareil ici ! Pourtant, ma mère est une bonne cuisinière et nous a toujours fait une place dans la cuisine mais je pense aujourd'hui que ce qui fait mon rebut de la cuisine quotidienne c'est que je l'ai toujours vu comme une "corvée ménagère" : comme l'aspirateur, la vaisselle et le lavage des toilettes. Il FAUT manger, il FAUT faire à manger, manger équilibré si possible, et varié avec ça. Du coup pour moi ça a toujours été une contrainte et pas un plaisir. En plus dans ma famille élargie la nourriture c'est une passion et je suis entourée de tueurs en la matière. Alors quand toi tu te contentes d'un poulet à la créole quand on t'a servi un espouma de melon sur gratiné de carotte à la sauce aux truffes et son pâté de 3 poissons en gelé, bon.... C'est pas facile ^_^.

      Donc oui, je trouve que ce livre m'a aidé, en plus en format poche il coûte 3 fois rien (si tu étais mosellane j'aurais même proposé de te le prêter).

      Oui c'est normal tous ces comportements : ils découvrent ! C'est pour cela que je laisse faire pour ma part. Ils commencent par la base : casser des oeufs à la main c'est découvrir leur texture, le jaune qui pète et qui coulent, le blanc tout gluant, le fait que ça met du temps à s'amalgamer ensemble, quel gout à le jaune d'oeuf cru, le blanc, quel bruit ça fait, etc. C'est une super expérience sensorielle et ils ressentent les choses (exactement ce qui est évoqué dans le livre de Filliozat d'ailleurs ;-) ). On devrait faire pareil en fait. Par exemple, pour moi l'oseille ça se mangeait en soupe, j'ai découvert récemment l'oseille crue : c'est délicieux ! Si j'avais gouté mes feuilles avant de faire mes soupes je l'aurais su avant ^_^. C'est le "vrai" goût de l'oseille. J'ai fait goûter récemment du cerfeuil frais à ma fille et je me suis rendue compte que je n'en avais jamais mangé. C'est biiiiien meilleur que celui qu'on achète séché ! Donc je n'empêche rien au contraire, je plonge avec elle, je sors gagnante aussi (sauf sur le temps de nettoyage)

      Mais oui desfois c'est dur de rester zen... On devrait faire des formations de yoga remboursées par la sécu quand on devient maman ^_^

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  2. Aie aie aie chez nous aussi la cuisine c'est la cata !! d'autant qu'on a décidé de diminuer la viande, je suis un peu paumée et quand les filles ne veulent pas manger, je me dis que ça se trouve c'est dégueux ce que je leur sert hahaha ^^ bref, je vais me procurer le livre ... ça pourra peut-être me redonner du peps pour cuisiner ;) Et je suis tout à fait d'accord pour les séances de yoga remboursées par la sécu haha ;) (Mamma_Dodie)

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    1. Pour info si ça t'aide, ma colloc Charlie propose des recettes sur le blog, saines, bonnes et faciles à faire et je pense que ça va aller en progressant. Stay tuned ! Regarde dans "sans gluten", c'est aussi végan.

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