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vendredi 12 juin 2015

Nos histoires de cododo

Le cododo chez Charlie et Petit Chou

Dès le début j’ai su que j’étais une maternante et il était hors de question que mon fils a peine né dorme dans son lit. A la maternité, on a passé nos nuits ensemble dans le lit ou dans le fauteuil, sous les remarques parfois désagréables de certains membres du personnel qui trouvait ça dangereux. Le fait est que mon fils hurlait à la mort et que les seuls moments où il était bien c’était au sein et sur moi.

Du coup il était évident qu’à la maison on continuerait, mais pas tout à fait dans les même conditions. Dans notre tête, il dormait dans le berceau ancien qui a vu son propre papa y dormir, juste à côté de moi. Sauf que dès qu’on le posait, il se mettait à hurler. On a mis le coussin d’allaitement entre nous dans le lit pour l’installer plus près de nous. Il continuait à hurler.
Et puis je l’ai pris sur moi, son ventre contre le mien, semi assise ou semi allongée, comme on veut, le confort étant le même….et ma petite grenouille s’est endormie. Et là, je suis sûre que beaucoup de mamans reconnaissent leur enfant dans le mien. Il a passé une nuit comme ça, puis 2, puis 3…et à 20 mois il est toujours dans notre lit mais la situation a évolué.

Techniquement ça n’était pas plus reposant pour moi parce que mon allaitement était compliqué. J’ai eu le droit à la totale des bobos de l’allaitement, et du coup la nuit pour téter, je devais d’abord exprimer du lait ou le tirer, prendre mes bouts de sein en silicone, nettoyer, mettre du daktarin…Je ne pouvais bien sûr allaiter qu’assise parce que couchée, le bout de sein ne tient pas et que Petit Chou ne pouvait pas prendre le sein autrement. La candidose qui m’a suivi pendant plus de 10 mois m’a clairement empêché de me reposer la nuit parce que le tétouillage est carrément insupportable, qui plus est, combiné à un vasospasme. Toutefois, il est sûr que me lever autant de fois la nuit m’aurait certainement tué (ça ou nos escaliers..), dans notre situation, il m'arrivait de me rendormir assise.

Avec le temps, on a gagné certaines batailles, notamment celle des bouts de sein, qui m’a permis de dormir couchée, Petit Chou lové contre mon bras.
Mais le nombre de réveil était exorbitant. Plus de 10 par nuit (et par nuit j’entends 23h-9h pour la nuit la plus longue).
Et là, je découvre que mon fils est RGO, allergique aux protéines de lait de vache, brebis, chèvre et cie.
L’éviction totale et les traitements m’ont permis de retrouver un bébé plus calme, de découvrir sa petite voix une fois les hurlements stoppés et des nuits plus sereines. Mais toujours beaucoup de réveils. Surtout lors des pics de RGO (erreurs alimentaires, poussées dentaires, maladie…).
Une fois les problèmes d’allaitement réglé (ce qui malheureusement pour moi est assez récent malgré ses 20 mois), j’ai pu enfin profiter des bienfaits du cododo et dormir sans même me rendre compte que mon fils était venu se servir tout seul. 

Comme il dort dans notre lit et a pas mal tendance à gigoter, après deux chutes on a enlevé les pieds de notre lit et installé en plus un matelas au sol. Petit Chou a de la place pour dormir dans tous les sens, peut venir me rejoindre ou l’inverse. Depuis qu’il a plus d’espace nous dormons tous beaucoup mieux. Mais les tétées nocturnes restent très nombreuses.

Il est évident que dormir avec son enfant augmente le nombre de réveils, qu’on se fait piquer son oreiller, sa place, que parfois on ne peut même pas se couvrir parce que Petit Chou a décidé de dormir à l’envers, ou alors, sur votre tête. Mais que c’est bon de ne pas avoir a se lever, de traîner au lit, de ne pas se poser la question de comment le recoucher (à ce sujet, je n’ai jamais utilié mon berceau à cododo pour cette raison : impossible d’allaiter dedans, du coup il a servi d’extension de lit pour ma petite personne) ! J’adore me réveiller d’un œil parce que je l’entends grommeler, rire, ou parler dans son sommeil. J’adore le voir venir me rejoindre encore endormi, ou le sentir se blottir contre moi en soupirant « mamaaaann tétt… »et se rendormir sans finir, sans compter tous les petits câlins.

Aujourd’hui clairement je ne me pose pas de question quant à l’âge où il voudra bien aller dans son lit. Il en a un, il aime y faire des siestes, mais le lit familial est plus convivial. Par contre, je réfléchis à un sevrage nocturne, qui n’empêchera pas les réveils mais me permettra tout de même de bénéficier d’un peu plus de repos !
Il n’y a pas de règle en matière de cododo. Comme l’allaitement ou le portage, ce sont des choses que l’on fait au feeling. On se sent de le faire ou pas. J'ai partagé le lit de mes parents très longtemps, à 8 ans je n'arrivais à m'endormir que dans leur lit, et à 13ans quand mon père travaillait de nuit, je dormais avec ma mère. Leur lit a toujours été ouvert, il me serait impossible de fermer le mien.

Le cododo chez Minimog et Maman'dala

Le cododo chez nous, c’est une histoire un peu compliquée, laborieuse et à rebondissements. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a pas vraiment fait les choses dans le sens habituel.

Au début de ma maternité, le cododo était inenvisageable par principe. Dormir avec son enfant, c'était la limite à ne pas dépasser (avec l’allaitement d'un bambin). Portage oui, allaitement, oui, mais cododo : ah non ! Faut pas déconner ! Dormir avec son enfant ! Quand même !
C'est vraiment ce que je pensais. C'est vraiment ce que pensent beaucoup de gens.

Aujourd'hui je me relis et je me dis : "Mais comment notre société est arrivée à nous faire penser ainsi ?". Que le fait d'accepter son enfant dans son lit ce soit presque un tabou.

Le refus

A la maternité, j’ai dormi avec ma fille tout le temps. Je l’ai très rarement mise dans son berceau et d’ailleurs cet objet je ne le sentais pas du tout. Je l’avais tout le temps dans mon lit ou sur moi. Je crois que c’est parce que là-bas, j’étais coupée du monde, de la vie quotidienne et que j’ai construit ma petite bulle avec elle sans a priori.

Mais une fois rentrée à la maison, ce fut différent. Je voulais reprendre mes activités d’avant et j’ai passé beaucoup de temps à vouloir que ma fille dorme sans moi à ses côtés. Il m’arrivait de dormir avec elle le jour, mais jamais la nuit. Je disais souvent : "Mes journées ne m'appartiennent plus, je veux au moins que mes nuits m'appartiennent".
Ça ne rime à rien bien sûr. Tant qu'un enfant ne « fait pas » ses nuits, à moins de parvenir à dormir sur ses deux oreilles en le laissant hurler, nos nuits ne nous appartiennent plus de toutes façons. Sauf qu'au lieu de juste prendre bébé, lui donner la tétée ou le toucher pour le rassurer et peut-être me rendormir illico, je devais me lever, mettre un gilet, traverser l'appartement, prendre bébé, m'installer dans mon rocking chair, me maintenir éveillée pendant toute la tétée, essayer de la reposer sans trop bouger, sortir de la pièce sans faire de bruit, comme une voleuse, etc.

Et puis quand j'ai repris le travail, 10 heures par jour voire plus, je voyais beaucoup, beaucoup, beaucoup moins ma fille. Et puis j'avais fait mon chemin dans l'idée du maternage et là, j'ai eu de plus en plus envie de la mettre dans mon lit.
Tellement, qu'au moment du coucher, à m'imaginer mon petit bout de chou toute seule, dans une chambre toute noire, c'était un déchirement. Ça me paraissait cruel, insensé.

Mais mon mari n'était pas prêt, lui, à accepter le cododo et surtout, nous vivons dans un F1. Notre chambre était en fait une espèce d'annexe du salon séparée par des portes en partie vitrées (que nous avons gracieusement colmaté avec du carton). Mais, dès lors que quelqu'un vit dans le salon ('mettons mon mari) et que ('mettons) il regarde la télé, il y a du bruit, et de très énervants flashs de lumière qui vous arrive en pleine poire. Déjà moi, il m'arrivait de ne pas pouvoir dormir correctement, alors un bébé...
Et puis notre chambre abritait tout ce qui ne trouvait pas de place ailleurs, donc pour Minimog, c'était devenu la caverne d'Ali baba. Absolument pas un endroit ou l'on dort ! Je l'ai expérimenté pendant les quelques siestes que j'ai tenté de faire avec elle.

Bref, pendant des mois, le cododo est devenu un paradis perdu pour notre maison que je m'en voulais de refuser à ma fille tant qu'à moi.

Premiers essais

Et puis un jour, j'ai osé. Pas chez moi, chez mes parents. Lors d'un séjour sans le papa, j'ai voulu simplifier la question du "vais-je parvenir à la coucher dans son lit parapluie en moins d'une heure de temps ?" en répondant: "Elle va dormir avec moi".
Déterminée, soulagée, j'ai installé le lit double contre le mur avec un coussin d'allaitement pendant que ma famille retenait son souffle.
Haaaan ! Elle a osé. "Et comment tu vas faire à la maison ?", "Elle va prendre l'habitude", etc.
J'ai tout balayé et j'ai dormi avec ma fille. Et c'était chouette. Je me sentais bien.
A la maison, elle est retournée dans son lit sans souci. 

Retour dans les Vosges, rebelotte : cododo.
Première nuit, super !
Et la deuxième nuit elle s'est pas mal réveillé. et je me retrouvais avec un bras une jambe, une tête sur ma tête.
Et la troisième nuit encore plus.
Et la quatrième nuit j'étais revenue au rythme des tétées de nourrisson avec une pupuce qui venait se coller comme un aimant à moi pendant toute la nuit et qui bougeait, qui bougeait.
J'étais vidée.
Ben oui, dès la moindre faille dans son sommeil, elle sentait maman "Ah tiens ! Maman !----> téééétééééée !"
Bon, je ne me laisse pas abattre (quand j'ai une idée en tête...). Avec l'aide de ma mère, nous retournons la chambre d'amis pour faire une installation de cododo avec séparation.
Et ça fonctionne pas mal.
Bonheur.


La chambre familiale

Motivée, mon vécu fait son chemin chez le papa. On expérimente de dormir avec elle dans sa chambre d'abord. Chacun son tour. Minimog est ravie.
Et si on tentait ?
Minimog a alors deux ans passé. Soit, l'âge auquel on a plutôt tendance à justement mettre les enfants "cododotés" dans leur propre lit. Mais ce qui est sûr c'est que Minimog, elle, elle en crève d'envie. Elle qui dormait très bien dans son lit s’est mise à me rejoindre toutes les nuits vers 4/5h du matin et moi je l’accueillais avec plaisir, n’ayant en plus, pas à me lever pour la rendormir.
De plus, le papa ayant changé de travail, il bosse souvent de nuit et je dormais seule de toute façon la plupart du temps.
Minimog a d’abord dormi dans mon lit en l’absence de papa puis avec la grossesse, j’ai accumulé beaucoup de fatigue et je n’en pouvais plus de dormir dans cette chambre qui n’en était pas une. J’ai donc tout déménagé dans l’ancienne chambre de Minimog pour faire chambre commune en collant son lit ouvert au nôtre.

Comme ceci, mais ne vous leurrez pas, elle ne dort absolument PAS dans son lit. 


Un bonheur, mais pas simple à gérer.


Je vous ai largement résumé l’histoire de notre cododo qui fut pleine de "on fait / on fait plus" "c'est super / c'est l'horreur", mais passons. Techniquement, qu’en est-il ?

La rendormir est plus facile, soit je la mets au sein en position couchée sans avoir à me lever, soit, souvent, il me suffit de poser la main sur elle, ou elle de poser la main sur moi ou de se blottir contre moi et elle se rendort aussi sec.

Quand elle a traversé une période de cauchemars, j’ai été super contente d’être présente pour les apaiser. J’ai un odieux et très vif souvenir de mes cauchemars de bambin et de la panique qui m’envahissait à mon réveil où je ne pouvais que hurler le nom de ma mère qui elle, a fini par répondre par un ras-le-bol puisqu’elle dormait très mal depuis 3 ans et qu’elle était épuisée. 

Mais c’est loin d’être simple, parce que Minimog a toujours mis du temps à s’endormir et son rythme de sommeil est plus tardif que le mien. Ca a posé pas mal de problème parce que dans sa chambre, elle pouvait se relever, jouer un peu, prendre son temps. Dans le lit commun, elle m’empêche de dormir. Il m’est souvent arrivé de l’engueuler à cause de ça, même si chaque fois j’essaye de ne pas en arriver là. On a fait de grands progrès mais c'est encore régulièrement un motif de conflit. 

On a beau avoir un lit double à nous deux, elle me colle ! ^_^ Elle veut dormir sur le même oreiller que moi, biiiiiien serrée contre maman, voire dans mes bras et pas ailleurs et son truc pour s’endormir c’est de tripoter mes boucles d’oreille. C’est super meugnon, mais desfois c’est chiant.

De plus, si aujourd’hui elle refait des nuits quasi d’une traite, au début elle a connu des périodes de réveils fréquents, voire très fréquents et, j’en jurerais, plus fréquents que quand elle dormait seule. Ce qui semble habituel chez les enfants au sommeil partagés : ils se réveillent plus souvent.

Quant à savoir si c’est bien ou mal, mieux ou moins bien, si ma présence provoque des réveils qui n’ont pas lieu d’être ou si elle peut enfin trouver et exprimer le réconfort dont elle a besoin, je n’en sais rien.

Est-ce qu’en la ramenant dans mon lit je freine un détachement qui aurait pu voire dû se passer sans heurt ou est-ce que je lui offre enfin la proximité dont elle avait besoin ? Je n’en sais rien.

J’ai juste écouté mon cœur de maman. Mon cœur penche pour la deuxième solution. Il se demande même si le fait que ma fille n’aime pas dormir à la maison (et en ma présence) n’est pas justement le résultat d’une séparation mal vécue au début qui a laissé des traces.

Une chose est sûre pour moi : petite, je suis de plus en plus convaincue d’avoir souffert d’avoir dû dormir seule. Du coup, ça se répercute sur mon besoin de cododo. Là aussi, est-ce mal, est-ce bien ? Est-ce que je me sers de ma fille pour projeter et réparer une angoisse qui m’est propre ou est-ce que au contraire je « brise le cercle » (pour comprendre il faut avoir lu les livres de Filliozat, notamment, « Il n’y a pas de parents parfait », qui met en lumière l’impact qu’a notre propre enfance sur le vécu de nos enfants, formant une sorte d’héritage psycho-affectif dont ils sont dépositaires) ? Je n’en sais rien.

Je me garderai bien de vous dire « Il faut cododoter, c’est mieux pour l’enfant ! / C’est mieux pour le parent / C’est plus pratique / C’est super ! ». Non, c’est plein de bonheur et d’inconvénients à la fois, à chacun de situer là-dedans. J’ai juste envie de vous dire « Ecoutez-vous ».

Si ça ne vous branche pas, alors qu’il en soit ainsi, il n’y a rien à se reprocher. Et si vous et vos enfants avez envie de dormir ensemble jusqu’à des âges avancés (ce qui se pratiquait au Moyen-âge sans que le monde arrête de tourner), faites ce que votre cœur vous dit.


Quand ma fille sent que je ne suis pas à ses côtés dans le lit, elle se réveille. Pour moi ça veut dire qu’elle a besoin de ma présence et pas qu’elle devrait être en âge de se détacher et qu’elle fait un caprice. En toute honnêteté, il m’est arrivé de nombreux soirs -et m’arrivera encore souvent je n’en doute pas- de me demander ce qui m’a pris de mettre ma fille dans mon lit, voire de franchement regretter. Et puis le matin je me réveille avec ma puce à mes côtés, qui pousse un soupir et pose sa petite main sur moi et là j’oublie tous les désagréments de la veille. Je regarde ma fille, la main sur mon bidon et je me réveille en conscience avec mes enfants : je suis bien, quelque soit la nuit que j'ai passée.

Quand dormira-t-elle seule ? Comment on fera avec le deuxième ? Je n’en sais rien. J’ai confiance, je me dis que les choses trouveront leur ordre en leur temps. Ai-je tort ? Peut-être. Dans ce cas tant pis.

Ce qui est sûr c’est que bébé 2 commencera ses premières nuits avec maman, et ce cododo là sera sûrement totalement différent de celui que je vis aujourd’hui. Je pense que je vais essayer de moins intégrer la tétée au rituel du sommeil. Comment, je ne sais pas du tout, mais j’aimerais que ça ne devienne pas un élément de l’endormissement comme ça l’a été pour Minimog.

En parallèle, cet été j’aimerais tenter de laisser ma fille seule chez ses grands-parents quelques jours. Et vous savez qui fait de la résistance, trouve que c’est trop tôt et s’angoisse de savoir comment elle va s’endormir ? Son papa ^_^.

13 commentaires:

  1. Héhé, merci pour cet article :) :) :) !!!
    Est-ce que vous bouquinez au lit ? Si oui, comment ça se passe ? Ça ne réveille pas vos enfants ? (Charlie et Maman'dala)

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    1. Mon non parce que le plus souvent je suis vannée ^_^.

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    2. Alors oui, ça m'arrive de lire au lit ( bien que ça fasse un moment que ça ne me soit pas arrivé!)et ça ne le dérange absolument pas! j'utilise une petite lampe c'est tout! il m'arrivait même de lire en l'endormant quand il avait du mal à lacher!

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    3. Pour te dire Etiva, mon réveil matin ne la réveille pas !!

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    4. Ah tu as de la chance Hélène, mon Arbousier est très sensible au bruit, à la lumière, jusqu'à maintenant du moins. Ce qui rend le cododo un peu compliqué : il aime dormir avec nous mais trouve qu'on fait trop de bruit, et qu'il n'a pas assez de place (il aime s’étaler). Je sens pourtant que la solution "endormi dans sa chambre, puis papa le ramène dans notre lit (au salon) dans la nuit, ou alors je vais dans sa chambre pour le rendormir" n'est pas idéale, même si elle l'a été à un moment. L'idéal pour moi serait d'avoir une chambre familiale comme sur ton image, plus une chambre de couple, mais notre appart' n'a qu'une petite chambre (et le salon ne peut pas faire chambre), dans laquelle nous apprécions aussi jouer avec Arbousier. Peut-être d'ici un an, comme toi, nous aurons trouvé l'amménagement idéal ? :)

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    5. En fait, ma situation est vraiment particulière parce que, mon homme et moi faisions lit à part depuis plusieurs mois avant de passer au cododo. Il préfère dormir au salon et je me passe très bien de ses ronflements de fumeur ^_^. Donc je ne dors qu'avec ma fille 99% du temps, son lit ne sert à rien. De plus, elle se couche tard et nous avons accepter cet état de fait après un an de bataille, donc je me couche en même temps qu'elle depuis avant le cododo. Sans ces conditions, je ne sais même pas si j'aurais osé passer ma fille dans mon lit. C'est pour ça que je me refuse à toute généralisation. La solution qui convient à chaque famille n'est jamais la même et parfois il faut tatonner longtemps.
      D'ailleurs j'ai rencontré des soucis recurrents quand c'est elle qui m'empêcher de dormir. Il a fallu qu'on passe un "contrat" : "tu dors avec maman si tu respectes mon sommeil". Mais j'ai du batailler plusieurs semaines avant de lui faire accepter.

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    6. En effet notre configuration familiale est différente ! On tatonne, on tatonne... :)

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  2. bonsoir ! une question suite à la lecture de texte qui raisonne sur plusieurs aspects en moi
    pouvez-vous expliquer comment en pratique ca ressemblait votre configuration " Avec l'aide de ma mère, nous retournons la chambre d'amis pour faire une installation de cododo avec séparation." ?
    merci !

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    1. Bonjour Elise et pardon pour le délai de réponse. De mémoire, nous avions installé une barrière de lit entre le lit de ma fille et le mien.

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  3. L'illustration : c'est où et à quelle époque ? C'est sûr que c'est récent dans l'histoire de l'humanité que les enfants dorment séparés des parents

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    1. Je l'ai tiré d'un livre sur le moyen age, elle est reprise dans un article du Monde sur le lit au Moyen âge et provient de la bibliothèque de l'arsenal.

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  4. Merci pour la réponse ! au fait c'est Elsa Goeuriot-Edel

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