It's been a hard day's night, and I been working like a dog
It's been a hard day's night, I should be sleeping like a log
But when I get home to you I'll find the things that you do
Will make me feel alright
You know I work all day to get you money to buy you things
And it's worth it just to hear you say you're going to give me everything
So why on earth should I moan, 'cause when I get you alone
You know I feel ok
When I'm home everything seems to be right
When I'm home feeling you holding me tight, tight
It's been a hard day's night, I should be sleeping like a log
But when I get home to you I'll find the things that you do
Will make me feel alright
You know I work all day to get you money to buy you things
And it's worth it just to hear you say you're going to give me everything
So why on earth should I moan, 'cause when I get you alone
You know I feel ok
When I'm home everything seems to be right
When I'm home feeling you holding me tight, tight
Hard day's night, The beatles
Je commencerai par un postulat qui me paraît indispensable de prime abord : travailler n'empêche en rien de pratiquer la parentalité bienveillante ! Vous pouvez tout à fait porter, allaiter, signer, cododoter, faire du Montessori, du Steiner, du reggio, du Faber Mazlich, du Filliozat etc. tout en travaillant.
A la limite, je ne me
prononcerai pas sur l'hygiène naturelle ne l'ayant pas pratiquée,
mais pour tout le reste, il n'y a aucune raison de penser qu'il y a
incompatibilité avec une activité professionnelle.
Je ne vois pas au nom de
quoi ces pratiques seraient réservées aux mamans « à temps
plein », ni pourquoi cela devrait nuire à votre vie professionnelle, et si j'ai un seul conseil à vous donner : ne
laissez personne vous faire croire le contraire.
Ceci étant affirmé,
comment faire pour avoir « un temps de qualité » (très
jolie expression que j'ai reprise d'un commentaire d'Etiva)
avec ses enfants quand on exerce une activité professionnelle ?
Ça c'est une question qu'elle est bonne... Et il est difficile d'y
répondre tant les profils diffèrent d'une famille à l'autre :
cette activité professionnelle est-elle bien vécue ? Quel
temps elle prend (trajet inclus) ? A quel horaires ? Quelle
pression / quel épanouissement / quelle fatigue est généré par
cet emploi ? Quelles responsabilité on a ? Quelle est la
nature du travail ? Ramène-t-on du travail à la maison ?
Travaille-t-on à la maison ? Comment se passe les relations
avec le lieu de garde ? Etc.
Après m'être cogner la
tête sur cette question pendant plusieurs semaines, je pense avoir
dégagé quelques étapes qui pourraient vous aider dans la recherche
de cet équilibre.
Ce premier article
concerne avant tout la qualité de vos relations avec vos enfants.
Parce que pour moi, le plus important, c'est ça : parvenir à
conserver une harmonie au sein de votre famille et de vous-mêmes en
vivant 3 vies en même temps (la travailleuse, la maman et -si vous y
arrivez- la femme). J'aborde la question des activités dans un
autre article.
Étape 1 : Positiver
/ déculpabiliser
On a pas toutes les mêmes
raisons de reprendre le travail. Pour certaines c'est un faux choix,
imposé le plus souvent par des raisons financières. Les choses sont
ainsi faites, en France, une fois le temps des relevailles passées,
l'épisiotomie ou la césarienne cicatrisée, zou, vous retournez au
boulot. La relation mère/enfant n'entre pas en ligne de compte.
Quand c'est le cas, cela entraîne un sentiment de culpabilité.
Je pense que ce sentiment
ne doit pas être mis sous le tapis. Ça peut même aider d'en parler
avec son enfant (même son bébé! Si si). Mais je pense aussi que
vous ne pouvez pas rester indéfiniment sous le couperet de cette
culpabilité qui n’apporte rien de positif. En somme, il ne s'agit
pas de faire semblant d'apprécier cette situation mais d'essayer à
la source de positiver.
On ne va pas se mentir,
jamais on aura le même bénéfice pour nos enfants en travaillant
qu'en gardant nos enfants à la maison. Mais ça comporte quand même
quelques avantages, à vous de trouver les vôtres (coupure, vie
sociale, reconnaissance par le travail, etc.).
Cette petite vidéo
d'Isabelle Filliozat pourra peut-être vous y aider.
Je sais qu'elle a
co-écrit un ouvrage avec sa mère sur le sujet qui s'intitule
« Maman, je ne veux pas que tu travailles ! ». Il est
sur mon interminable to read list mais je ne l'ai pas encore lu.
J'avoue que, quand elle
affirme : « c'est une illusion d'imaginer qu'en allant pas
travailler nous allons mieux nous occuper de notre enfant », je
ne peux pas être totalement d'accord avec un postulat aussi tranché.
Mais son propos aide à relativiser et introduit l'idée des apports
positifs du travail.
De plus, ça me permet de
prendre du recul : la bienveillance c'est bien mais ça se
travaille, et la mienne est parfois mise à rude épreuve. Je suis
pour ma part, bien contente de faire des coupures pour souffler et
prendre du recul. Ou simplement pour penser ce que je souhaite faire
à la maison. Ça m'est beaucoup plus facile d'organiser les
activités à venir, les listes de matériel, les idées en tout
genre, entre deux paperasses au boulot, qu'à la maison.
En fait, je pense
vraiment que j'ai trouvé mon équilibre de maman en retravaillant.
J'ai un temps pour moi, et un temps pour ma fille, où j'ai la force
et l'envie d'être pleinement avec elle.
Je partage ce ressenti
parce que, je me faisais la réflexion assez drôle que, il n'y a
peut-être que dans le réseau de la parentalité bienveillante que
l'on peut culpabiliser à l'idée de ne pas rester à la maison.
Habituellement, une femme doit montrer qu'elle n'est pas une bobonne
qui passe ses journées à torcher des marmots braillards. Mais la
maman bienveillante au foyer, c'est la rolls des mamans : une
maman épanouie, à l'écoute, qui fait plein de belles choses
intelligentes avec ses enfants. Cette maman-là on l'envie, c'est un
modèle.
Je suis entourée de
tellement de mamans en congé parental, ou mères au foyer, qui
parfois se sont investies au point de déscolariser leurs enfants et
de porter plein de casquettes pour leur donner le meilleur ;
bref, des mères qui consacrent une immense partie de leur vie à
leurs enfants. Et elles ont une vie super active pour autant, riche, épanouissante. Ces mères
me fascinent je l'avoue, et elles ont généré chez moi un vrai cas
de conscience.
Mais mon point de vue
est que, la qualité du temps que l'on passe avec nos enfants n'est
pas nécessairement proportionnelle à la quantité.
Pour moi la clef est de
trouver le moyen de faire de votre travail un temps pour vous. Soit
parce que votre travail vous plaît - ça arrive aussi heureusement -
soit parce que vous avez réussi à optimiser votre temps hors maman
pour en faire un temps à vous.
Je crois aussi que le
monde gagne à voir des femmes s'impliquer dans son fonctionnement à
tous les niveaux, et pas seulement en éduquant leurs enfants. Je
crois que le monde ne serait pas ce qu'il est si plus de femmes en
tenaient les rennes. Et je crois que si les femmes ont à travers
l'histoire, cherché à valoriser leur place dans la société en
marge de leur rôle de mère, c'est que cela fait sens.
Quand j'ai
repris mon travail, je n'ai pas très bien vécu mon retour. Pour me
donner du courage, j'ai affiché ce que j'appelle mon « w.w.w. »
- mon Wall of Wonderful Women. On y
trouve une ballerine irakienne, une mère célibataire cambodgienne,
une ex-femme de rock star devenue ambassadrice de la paix dans le
monde, une femme prêtre californienne, et une photo regroupant 6 femmes prix Nobel de la paix. Toutes ces femmes ont des destins très
différents. Certaines sont mères, d'autres pas, d'autres ont très
surement mis une grosse partie de leur vie de famille de côté.
Toutes apportent quelque chose au monde en tant que femme toutes le
rendent meilleur à leur façon, et toutes méritent le plus
profond respect.
On
pense que financièrement on a pas le choix. Au risque d'en heurter
certaine : ben si, on l'a.
Vous pouvez choisir de ne
pas travailler – momentanément ou non. Après vous devrez
peut-être vous asseoir sur votre projet de maison avec jardin pour
aller vivre en HLM, renoncer à un certain confort de vie. Mais ça
reste un choix. Moins plaisant que celui d'une maman dont le mari
ingénieur gagne 4000€ par mois et qui a hérité de la maison de
ses parents, certes. On a pas toutes les mêmes cartes en main...
Mais si pour vous le
chemin vers le travail est une torture quotidienne, alors c'est
sûrement qu'il y a une décision à prendre, même si ce n'est pas
celle que la société attend de vous.
Également, j'imagine
qu'une maman célibataire qui bosse dans une usine, à répéter le
même geste fatiguant 15 000 000 000 de fois par jours sans avoir le
temps de penser, en faisant les 3x8 doit trouver bien difficile de
voir les choses sous le même angle que le mien. Si c'est votre cas,
j'ai envie de vous dire : vous avez le courage de le faire, pour
subvenir aux besoins de vos enfants. Sans Montessori, sans Faber
Mazlich, sans activités super épanouissantes... Vous nous valez
toutes. Et vos enfants le savent.
Etape 2 : Se
reconnecter
Avec l'enfant :
Étape indispensable pour
moi avant tout autre : quand vous rentrez du travail,
reconnectez-vous avec vos enfants. Trop de parents négligent cette
étape, ils rentrent du boulot et pensent déjà au repas à
préparer, aux toilettes à faire, au rangement, aux devoirs, …
STOP ! Vous n'êtes plus au travail, et le monde ne va pas
s'écrouler si vous prenez 15/20 minutes pour vous retrouver avec vos
enfants.
Une image que j'aime
beaucoup est celle du réservoir affectif. Vos enfants ont besoin
d'énergie pour avancer : nourriture, sommeil, chaleur, lumière,
santé, vous y veillez sûrement. Mais il est une énergie tout aussi
indispensable que les autres que l'on écarte souvent c'est
l'affectif. Or on arrive à rien quand le cœur ne va pas, enfant
comme adulte. Un petit moment de câlin, de jeu, de parole, de
chahut, vous fait commencer le temps en famille sur de bonnes bases,
pour tout le monde.
Parfois ce temps de
reconnexion, ça peut se résumer à éponger un gros largage
d'émotions. Merci madame Filliozat
de m'avoir aidé à prendre conscience de ceci : votre enfant,
même s'il est gardé dans un endroit qu'il apprécie, accumule tout
au long de sa journée une série de stresses qu'il ne relâchera
qu'en la présence de sa figure d'attachement (normalement, vous).
C'est pourquoi il arrive souvent que le retour à la maison soit une
source de râlerie, de pleurs, de colère, alors que chez la nounou
c'était un ange.
Non il/elle ne vous en
veut pas, il/elle vous aime, il/elle vous aime tellement qu'il n'y a
qu'avec vous qu'il peut ouvrir les vannes. Triste privilège hein ?
N'empêche que quand on le sait, on le gère avec beaucoup plus de
sérénité. Pour ma part, je sais que certains soirs, depuis la
voiture jusqu'à la tétée de retrouvailles, j'ai de grandes de
chances de traîner une Minimog qui pleurniche sans raison apparente.
Prendre le temps d'être à l'écoute, d'absorber cette émotion
conditionnera la bonne marche de toute la soirée qui va suivre.
Si vous n'avez le temps
de faire qu'une seule chose, pour moi, c'est celle-là.
Avec vous-même :
Pendant la journée de
travail, vous êtes soumis(e) au même stress accumulé que votre
enfant. Même si votre boulot est super épanouissant. Au travail,
nous sommes soumis à des protocoles, obligations, responsabilités,
horaires, remarques, etc, qui génèrent un stress que l'on ne peut
pas évacuer sur place. La différence c'est que là où chez
l'enfant ça sort tout azimut, nous on a tendance à ignorer ce
stress, à le négliger. Le résultat n'est pas meilleur, car ce
stress ne disparaît pas pour autant : vous serez tendu(e),
impatient(e), à fleur de peau, et toute votre soirée va en pâtir.
Essayer dans la mesure du
possible de trouver un temps de pause pour souffler et faire cette
transition entre le contexte « travail » et le contexte
« famille ». Quitte à laisser les enfants un quart
d'heure de plus au périscolaire le temps de boire un thé avant
d'aller les chercher.
Etape 3 : prioriser
et simplifier
Une maman qui garde ses
enfants à la maison dispose d'une journée entière à diviser entre
le temps d'apprentissage, le temps libre, le temps dehors, le temps
câlin, et la routine. Si vous ne disposez que de deux heures le
soir, forcément vous ne pourrez pas tout faire : alors
établissez des priorités.
Qu'est-ce qui est le plus
important pour vous et vos enfants concernant leur temps à la
maison : qu'ils aient du temps libre, qu'ils se défoulent,
qu'ils puissent faire des activités particulières, qu'ils se
couchent tôt ? Si par exemple, vous tenez à ce que vos enfants
mangent uniquement du fait- maison ça vous laissera moins de temps
pour autre chose. Le tout est d'en avoir conscience et d'établir par
rapport au temps qui vous est imparti, ce que vous pouvez proposer et
dans quel ordre d'importance.
Parfois aussi,
l'organisation à la maison mérite du recul pour savoir comment
simplifier un peu tout ça. Je parlais de la nourriture, vous pouvez
très bien vous faire un petit calepin de recettes de secours les
soirs de rush ; quelques recettes basiques, rapides, qui
plaisent à vos enfants que vous ressortez en cas de besoin. Vous
pouvez aussi instaurer des soirs avec un plat spécifique, ce qui
vous épargne d'avoir à réfléchir au repas ce soir là.
Je donne l'exemple de la
nourriture mais ce peut être n'importe quoi. Si vous buttez
quotidiennement sur une étape, c'est qu'il faut la revoir. Ça
paraît bête mais combien de fois n'avons nous pas ce réflexe de
pensée.
Les solutions vous seront
aussi données par vos enfants : par l'observation ou
l'implication directe si ils sont assez grands.
Et n'ayez pas peur des
solutions iconoclastes. Personnellement je prends ma douche avec ma
fille. J’imagine que « ça ne se fait pas ». Oui, et
bien je m'en tamponne, nous ça nous convient très bien.
Etape 4 : savoir
lâcher prise
Il y a des soirs où vous
mangez des pâtes pour la troisième fois de la semaine, où la
poussière s'accumule, des soirs où le coucher est un enfer, où la
routine déraille, où vous avez crié plus que vous n'auriez voulu,
où vous n'avez pas la force.
Et bien tant pis.
Mangez vos pâtes,
laissez la poussière où elle est, oubliez la montre, soufflez un
bon coup ; faites un gros câlin à vos enfants, dites leur que
vous les aimez, parlez des dérapages de la journée avec eux si
besoin, et allez vous coucher/ vous poser devant votre série du
moment/lire un bon livre/regarder des vidéos de chats sur youtube/
vous promenez (les promenades en solitaire dans la nuit c'est très
apaisant... Enfin sauf si vous habitez dans un ghetto), que sais-je.
Sans un regard pour vos papiers administratifs, pour le bazar, pour
la vaisselle dans l'évier, pour les jouets qui traînent dans la
douche.
Lâchez prise.
Demain est un autre jour
qui apporte son lot de courage et de sérénité retrouvés. Personne
n'est parfait. A l'impossible nul n'est tenu. Etc.
Etape 5 : demander
de l'aide :
à votre conjoint déjà,
si il vit avec vous. J'ai remarqué que, en tant que maman, on fait
souvent deux erreurs.
La première c'est de
penser que toute la bonne marche de la maisonnée repose sur vos
seules épaules. Euh, non. Nous sommes au 21ème siècle, la société
a fait des progrès en matière de féminisme, par pitié,
profitez-en.
La deuxième c'est
d'attendre que votre conjoint vous vienne en aide de lui-même. Ça
mesdames, à moins d'avoir épousé une perle en la matière, c'est
une pure utopie. N'imaginez pas que votre mari a conscience de tout
ce qu'il faut faire à la maison et de tout ce que vous faites à la
maison. C'est un homme, mesdames, quand il a fait le ménage
pendant deux heures une fois dans la semaine il croit que c'est un
héros et que vous êtes à 50 % des tâches ménagères.
N’imaginez pas non plus que quand il est en train de regarder le foot et que vous essayez de faire à manger tout en calmant la dispute de vos deux grands et d'empêcher le petit d'éparpiller vos casseroles dans toute la maison, il va venir spontanément à votre rescousse.
N’imaginez pas non plus que quand il est en train de regarder le foot et que vous essayez de faire à manger tout en calmant la dispute de vos deux grands et d'empêcher le petit d'éparpiller vos casseroles dans toute la maison, il va venir spontanément à votre rescousse.
Nan nan nan !
Par contre, vous pouvez
demander. Pas aboyer un « métuvoipakejemensorpa !
Étumanmerdavectonfootdébile ! Jefétoudancettemaison !
Faignant ! Phallocrate ! Égoïste ! ». Ça,
c'est tendre une perche d'un kilomètre de long sur une mega dispute
dont vous n'avez absolument pas besoin. Non juste un : « Euh....
chéri, là j'ai besoin d'aide », en général, à moins
d'avoir épouser un macho fini, ça suffit à obtenir un « Hein,
quoi ? …. Oh pardon, j'arrive. ».
Parfois il convient
d'être plus directive : « Chéri, je dois emmener le
grand au saxophone, puis la petite chez le dentiste, tu pourrais
faire la vaisselle pendant ce temps ? STP. ». Ça, ça
marche bien aussi :
1) vous donnez une
consigne précise qui émane de vous, et c'est important car parfois,
paradoxalement, l'immobilisme des hommes vient du fait que la
maîtresse de maison, c'est vous et en ce domaine la patronne, c'est
vous. Ça... parasite leur capacité d'initiative.
Vous avez déjà vu ces
messieurs qui tournent en rond désespérément dans le rayon yaourts
du supermarché parce que madame a écrit « yaourts aux
fruits » et qu'il ne sait pas quelle marque prendre ? Ou
pire, madame a écrit « yaourt aux fruits de marque X »,
et y a plus la marque en rayon ! Oui mesdames, les hommes
peuvent mener des guerres qui durent des années, diriger des armées
et conduire tout un pays à sa gloire ou sa perte, mais ils
s'effondrent devant un rayon de yaourts.
Bref, quand vous
dites que vous aimeriez qu'il fasse ça, c'est rassurant.
2) pas besoin de
réfléchir : vaisselle, ok. Et ça, c'est toujours bon à
prendre pour eux. ;-)
3) vous avez listé vos
activités à vous, vous avez donc prouvé que vous n'abusez pas de
lui. Ok il doit faire la vaisselle, mais vous n'allez pas faire du
shopping pendant ce temps.
4) vous titillez sa fibre
de compétence. Il y a un défi sous-jacent dans cette proposition.
Et ça, mesdames, c'est ZE carotte pour faire avancer les hommes.
Et bien sûr n'oubliez
pas de féliciter votre homme et de vous confondre en remerciements à
votre retour (comme un chien avec un sucre ? Oui en quelque
sorte), c'est important. Il a fait la vaisselle ET il a nettoyé le
frigo ? Quel homme merveilleux vous avez là (susucre / Mars )
et quelle aide précieuse pour vous qui êtes déjà débordée
(message subliminal en passant / Venus - ça ne coûte pas plus
cher).
à vos (beaux) parents
le moins original
consiste à faire garder un ou plusieurs loulous par papi et mamie.
Mais parfois ce n'est pas possible, ou parfois certains parents ne le
souhaitent pas parce que la façon qu'ont les grands parents d'être
avec leurs petits enfants ne leur convient pas.
Vous pouvez aussi
demander de l'aide sur autre chose ou tout simplement, les laisser
vous aider.
Si votre maman propose de
vous passer l’aspirateur pendant que vous allez au parc avec vos
enfants, pourquoi refuser ?
A titre d'exemple, quand
mes parents viennent manger à la maison, systématiquement, c'est ma
mère qui ramène le repas. Au début ça me vexait : je pensais
qu'elle me croyait incapable de cuisiner par moi-même. Puis j'ai
compris que c'est ça façon de m'aider. Elle m'a dit un jour « on
est pas riches, on ne peut pas vous donner d'argent, mais au moins je
peux vous nourrir ».
Elle me ramène toujours
un monceau de fromages locaux, conserves de potées, plats faits
maison congelés, confitures, sauces tomates faites maison. Pareil,
au début j'étais gênée. Aujourd’hui je savoure un luxe :
quand je n'ai pas le temps de faire à manger plutôt que de me
rabattre sur un plat industriel, je pioche un truc fait maison
absolument délicieux.
Ce sont ces petits rien
qui améliorent le quotidien et qui sont précieux quand on apprend à
les apprécier. Et je suis sûre que mes parents sont heureux de leur
côté, de pouvoir nous épauler. Vous feriez pareil pour vos enfants
non ?
Aux amis, aux voisins,
etc.
En conclusion, pour moi,
la priorité quand on travaille et de chercher à (re)trouver une
harmonie au sein de la famille. Une harmonie en vous, et avec vos
enfants. Peu importe le temps que vous passez avec vos enfants, ce
qui compte c'est la qualité de ce temps. Bien sûr confier à
quelqu'un d'autre un bébé de quelques mois relève de l'ineptie.
Bien sûr, vos enfants ont besoin de vous. Mais ils sont citoyens du
monde : leur vie, leur évolution, leur construction ne
dépend pas et ne dépendra jamais que de vous. Tant qu'ils vous
trouvent disponible, à l'écoute, bienveillant(e) quand ils ont
besoin de vous, je suis persuadée qu'ils ont tout ce dont ils ont
besoin.
Parfois travailler,
permet de se détacher, de trouver une respiration bénéfique dans
nos vies de mamans pour permettre de rester à 100 % pour nos
enfants lorsque l'on est avec eux.
Et vous savez quoi, je
suis sûre que des mamans aux foyers liront cet article et se
diront : « je ne travaille pas et pourtant je me reconnais
là dedans » ;-)
Je me questionne à ce sujet. Actuellement je travaille. Je m'ennuie et n'y trouve aucun épanouissement. De plus, le trajet est un point fort négatif (1h30 environ, aller/retour). Il n'y a pas si longtemps, je pensais comme toi. Et puis j'ai beaucoup réfléchit et, je pense, qu'il faut aimer ce que l'on fait pour pouvoir apprécier le peu de temps avec nos enfants. Je souhaite avoir un deuxième enfant, mais ne souhaite pas retravaillé aussitôt la fin du congé maternité. En même temps, serais-je tout autant épanouie d'être à la maison ? Je ne sais pas. Mais garder un emploi purement alimentaire peut avoir des répercussions sur la vie de famille et, notamment, le temps passé avec nos enfants.
RépondreSupprimerBergamotte