Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

lundi 28 mars 2016

Reggio

(Article coup de gueule écrit il y un an. Ré-écrit en avril 2017 d'une façon qui je l'espère génèrera des commentaires moins négatifs que sa première mouture et qui, je l'espère aussi, témoignera d'une jolie évolution de mes compétences à transmettre mes réflexions, avec le regard critique qui est mien mais avec bienveillance.)


"Little boxes on the hillside
Little boxes made of ticky-tacky
Little boxes on the hillside
Little boxes all the same

There's a green one and a pink one
And a blue one and a yellow one
And they're all made out of ticky-tacky
And they all look just the same"


Il y a des blogs que je suis fidèlement, d'autres sur lesquels je papillonne et d'autres que je vois passer par le biais de partages divers ; et ces derniers temps je fais un constat qui me titille un peu.
Bon, on aura tous compris qu'après le buzz Steiner et le buzz Montessori, on est en train d'assister au buzz Reggio. 
Reggio c'est cool, c'est ok, c'est bad, c'est in.
Alors forcément, les articles reggio se multiplient et ce qui me chagrine, c'est la façon dont c'est présenté. Et perçu apparemment.

Pourquoi ? 
Tout le monde insiste bien sur le fait que Reggio c'est super libre, que ce qui compte c'est l'enfant, son projet, son cheminement, etc. J'ai pourtant l'impression que pour beaucoup de gens, Reggio = des miroirs, des looses parts et une table lumineuse (quand ce n'est pas une activité de type Montessori mais présentée librement qu'on estampille reggio). A force, je me dis que la caricature n'est pas loin ; et bien que je ne me revendique aucunement experte de cette pédagogie (ni d'aucune autre d'ailleurs), j'avais envie de vous en parler.

Eveil musical avec les pieds et auto-portrait

La première chose qui me chipote c'est : comment on s'y prend avec ce fameux matériel "reggio".

Déjà, il ressort de mes lectures un sentiment de matérialisme assez prégnant, quand je vois défiler des parents qui sont près à crever leur porte monnaie et qui passent un temps fou à éplucher les catalogues de chez Hoptoys et consors pour acheter ZE matériel. J'ai le sentiment que les pédagogies alternatives sont parfois vues plus comme une affaire de matériel que d'état d'esprit (FAQ #1: "t'as acheté ça où?"). Or c'est l’état d'esprit qui me semble primordial.
Par exemple :  faire importer des « cubes Waldorf » en bois ou des coquillages pour faire des loose parts à ses enfants sans jamais avoir pris le temps de mettre des bottes en caoutchouc et d'aller en forêt chercher ce qu'on trouve à côté de chez nous.... C'est dommage, non ?
Nourrir les oiseaux avec la cabane que l'on a monté avec Papi

De plus, la plupart du temps on a pas le sentiment que ce sont les enfants eux-mêmes qui ont fait leur stock de loose parts et je trouve ça regrettable. C'est quand même autre chose de les impliquer dans la composition de ce stock en leur permettant d'aller chercher "in situ" ce qui leur parle que de se contenter de leur apporter des trucs achetés sur un plateau. "Trucs" dont certains parents regrettent qu'ils soient au final boudés par leurs enfants.

D'ailleurs, pour que ce soit vraiment Reggio à mes yeux, on ne devrait même pas sortir pour aller chercher des trucs. On devrait juste sortir et si l'enfant se met à ramasser des trucs, ce qui signifie qu'il / elle a un intérêt pour les trucs en question alors là on peut les ramener à la maison pour faire quelque chose avec. Voir on peut faire quelque chose avec dehors. Et si on veut des cubes en bois on peut très bien sélectionner des branches ou des bûches avec les enfants, les ramener, si ils sont en âge, leur apprendre à scier, ou leur montrer comment on fait, les laisser choisir la taille, le diamètre, et ensuite seulement, ça arrive dans le panier à loose parts. Et là les cubes ils ont un sens, un vécu et ils sont les témoins d'un projet. 
Et bien sûr on peut ne rien faire de tout ça mais là où je veux en venir c'est que l'objet matériel n'est que l'infime partie d'une démarche qui est libre et ouverte. Et c'est cette démarche qui compte. 
Ça compte tellement qu'en reggio, cette démarche est filmée, photographiée, notée, reproduite, commentée et affichée tout autant que le résultat final !

La question qui me semble primordiale c'est  : Quel sens ça a pour eux ? 

Alors le nouveau vocabulaire à la sauce reggio c'est : je n'incite pas, j'invite.  Je mets des trucs dans un plateau à disposition libre et là  : magie, mon enfant fait des choses avec
Sauf que,... quand on invite, en espérant que son enfant il va faire les mêmes trucs que l'enfant de la maman du blog, on incite sans oser le faire. 


Qu'est-ce que j'ai raté ? Comment faire pour que mon enfant s'y intéresse ? Quelle chance elles ont les autres mamans que leurs enfants fassent des choses si merveilleuses !.
Ça, ce n'est pas une invitation, c'est une incitation non formulée
Et c'est pire ! Si on a une attente, autant la formuler honnêtement.

Je ne fustige pas l'utilisation des miroirs, des loose parts et d'une table lumineuse. Honnêtement, j'en ai depuis un bout de temps (pour moi ^_^). Ce que je regrette c'est ce sentiment que j'ai qu'on limite reggio à ça et à ce qu'on doit faire avec.
Quand j'ai construit ma table lumineuse, le seul truc qui a intéressé ma fille c'était de la démonter pour voir la guirlande lumineuse que j'avais mis dedans. Et moi comme une andouille j'ai tout fait pour qu'elle arrête parce que je voulais qu'elle fasse des mandala en mosaïque avec sa table lumineuse. Mais laisser l'enfant démonter la table lumineuse parce qu'il/elle veut comprendre comment ça fonctionne ou simplement parce que la guirlande lumineuse c'est devenu son grand kiffe et que c'est ça qu'il/elle a besoin d'observer et de manipuler et peut-être inventer lui même sa table lumineuse : ça c'est reggio à mes yeux aujourd'hui. 


 
La deuxième chose qui me chipote c'est que j'ai le sentiment qu'on retrouve tout le temps les mêmes gimmick (avec des variantes, certes). C'est sensé être une pédagogie tellement libre que beaucoup ont du mal à la saisir alors qu'au final, tout le monde fini par faire la même chose avec le même matériel. 
J'ai parfois l'impression qu'on tourne (déjà !) en rond à propos de reggio alors que précisément, ce devrait être une pédagogie qui laisse la place à une infinité de propositions.

Dessiner sur maman et sur soi-même

Je vais donner ici ce que j'appelle un "bon" exemple, celui d'Elsa Coquelipop qui est LA maman qui m'a fait découvrir Reggio (comme à beaucoup d'entre nous). L'exemple qui me vient à l'esprit c'est le livre sur les émotions qu'elle a créé avec ces enfants.
Ici : c'est une merveille allez-y voir.
Là, ça part d'un intérêt familial, ce sont les enfants qui ont réalisé le livre ou qui ont assisté à sa réalisation du début à la fin, multipliant les étapes, les degrés d'implication, les activités, ça pour moi c'est un vrai projet d'inspiration reggiane, bien plus qu'un enfant qui a fait une construction avec des miroirs sur une table lumineuse. Et en plus ce livre il a une histoire et il est entré dans l'histoire de la famille.

Soit dit en passant, le mot "projet" me semble bizarrement assez souvent absent des articles "reggio" alors que - arrêtez moi si je me trompe - c'est avant tout une pédagogie de.... "projet".


Faire germer des graines...
... Qui viennent de notre garde manger.

100 langages de l'enfant, des dizaines d' "intelligences" à exploiter... C'est quand même dommage de se limiter autant, non ? 

 
Le truc de Minimog c'est le spectacle. La danse, chanter, jouer, se déguiser, mimer... Et j'ai rangé mes plateaux de loose parts et je lui ai fait une estrade. Cette estrade c'est le début de quelque chose qu'elle va construire, imaginer, inventer, renouveler, ouvrir, sans cesse. Quelque chose d'intangible et pourtant de bien réel qui sollicitera son potentiel sur bien des points.   



Ce constat sur Reggio m'amène d'ailleurs à partager avec vous un sentiment que j'ai depuis 3 ans maintenant que je fréquente la blogosphère des pédagogies alternatives : ce besoin que des tas de parents ont de suivre un modèle plutôt qu'une inspiration.  

La distinction que je fais entre inspiration et modèle est de savoir dans quelle mesure cela entre dans les besoins de vos enfants et dans quelle mesure c'est en accord avec ce que vous êtes, ce que vous avez à proposer.
"De quoi mes enfants ont envie et qu'est-ce que j'ai à leur transmettre qui n'appartient qu'à moi ?". Si pour répondre à cette question, on trouve des connections avec telle ou telle pédagogie alors c'est une formidable source d'inspiration.
Mais si on suit un modèle sans partir de l'enfant mais en souhaitant que l'enfant aille vers ce modèle, alors on tombe dans les mêmes poncifs que l’instruction classique : on fait du stéréotypage, voire même du conditionnement, sauf qu'on fait du conditionnement Montessori, Steiner, Freinet, Mason, ou pseudo Reggio au lieu de justement libérer les enfants des conditionnements habituels auxquels on essaye d'échapper. 


Spectacle de danse improvisée à la maison de retraite avec des bandages en guise de rubans

Ces outils, ces partages, ces échanges, ces idées, c'est génial. Merci internet, merci les super mamans, merci pour toutes ces belles expériences que l'on n'aurait jamais vécu sans vous. Mais si ça n'entre pas dans une démarche qui nous reste fondamentalement personnelle, alors je crois vraiment qu'on vise à côté.


"Pensez-vous que je pourrais proposer cette activité à mon fils de 18 mois ?"  
Qui est la maman de cet enfant ? Qui est à même de l'observer et de voir si cela entre dans son intérêt, sa sensibilité du moment et ses compétences ? 
La maman ou Maria Montessori, ou la maman du blog ? 

N'attendons pas des recettes toutes prêtes, du prêt-à-consommer estampillé "bienveillance".
Ayons confiance en nous !!! (et en eux... toujours)

Juste..... Vivre !

Quoi ? C'est pas ce que vous attendiez d'un article qui s'intitule "Reggio" ?
Hey, c'est moi qui l'ait écrit ! What did you expect ?


62 commentaires:

  1. Quelle coïncidence ! J'étais en train d'écrire un article "Reggio, ce n'est pas que des loose parts !". Je voulais pour ma part insister sur le côté démocratique de l'école et comment ce principe se transpose sur l'architecture + l'environnement. Les loose part, c'est seulement l'échelle microscopique de la pédagogie. Fédérer une ville entière sur une vision aussi neuve de l'enfant, là est le coup de maître !

    Tu as raison, rien qu'une bonne paire de bottes pour refaire le monde !

    Se faire confiance est plus difficile quand il s'agit de son premier enfant. On a peur d'échouer, de ne pas faire les bons choix et on tente de se rassurer sur la toile, en achetant du matériel. On a peur de rater le coche, si jeune !!

    Je ne sais pas vraiment d'où viennent ces peurs, même si je les ai ressenties. A comparer j'imagine, sans tenir compte de l'environnement d'où vivent les familles blogeuses. Bref !

    Merci pour cet article et vive les bottes !! (J'ai gardé mes vieilles bottes de chantier fourrées, j'adore en hiver !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère que tu vas l'écrire ton article !

      J'ai récemment entendu un sportif dire que si les gens avaient moins peur le monde serait meilleur. Il disait qu'il avait pu tout faire car il n'avait peur de rien. Il a raison : vouloir le meilleur pour nos enfants ça nous pousse à nous battre, ça nous motive et nous incite à mobiliser nos ressources comme jamais. Avoir peur nous paralyse et nous pousse à chercher ailleurs les réponses qui sont en nous. J'ai eu peur : j'ai été malheureuse et je me suis plantée. J'ai eu sans cesse l'impression de ne pas faire assez jusqu'au jour où j'ai vu "être et devenir" et que je me suis dit "mais c'est moi ça !". Me rendant compte que vu sous un autre angle, ce que je faisais depuis le début ca marche. Et puis quand in comprend que c'est l'enfant qui a en lui le pouvoir de s'instruire et que nous ne sommes que des accompagnants, on cesse d'avoir peur. Mais ca c'est mon prochain article ;-)

      Supprimer
    2. J'ai eu un déclic en stage en école Montessori, une école où je ne mettrais certainement pas mes enfants (celle où j'étais). Il y a le nom, le matériel mais au niveau humain... Du coup, j'ai vraiment pris conscience que peu importe la méthode, seul compte le regard et le réel accompagnement porté aux enfants.

      Quand à l'éducation de mes enfants, de la pédagogie, ma mère me répétait sans cesse : "Mais tu te poses beaucoup de questions !" Dans un sens, elle a raison. Elle touchait du doigt mes doutes car elle même s'écoutait beaucoup plus. Ce sont toutes ces peurs qui nous encombrent. J'ai lâché beaucoup de lest depuis. Cela fait du bien à tout le monde d'être connecté à ses besoins.

      J'ai même lâché du lest au niveau des écrans... A la naissance de ma fille, les deux ainés se disputaient systématiquement lorsque je m'occupais d'elle, quand elle pleurait notamment. Souvent seule dans ces moments, je ne pouvais pas me multiplier pour répondre tout azimut. J'ai fini par comprendre que le plus important était pour mes enfant d'avoir une maman plus calme (à la place de principes qui ne nous appartenaient pas) et j'ai accepter de mettre en soirée un dessin animé.

      Se faire confiance, avoir confiance en ses enfants, observer. Je me rends compte que mes enfants ne sont jamais aussi heureux que lorsqu'ils sont dehors et LIBRES, même s'ils aiment les activités à la maison.

      Et cela, il faut savoir le reconnaître.

      Quant à Reggio, j'aime l'image de l'enfant prôné par Malaguzzi un enfant SAVANT, CREATIF et CITOYEN. Un enfant connecté aux autres, qui coopère... Et c'est cela que je garde en tête !

      Mon article à ce sujet est quasiment terminé... Un peu indigeste pour l'instant, je vais tenter un régime !!

      Supprimer
    3. Céline.... Je t'aime ^_^.

      Et je crois qu'il faut vraiment dédramatiser la question des écrans. A haute dose ou trop précocement c'est nocif mais à dose raisonnable c'est un loisir que tous les enfants aiment et qui nous dépanne bien il faut l'avouer !!

      Supprimer
  2. Merci pour cet article éclairé et éclairant ! Pas facile de s y retrouver, dans cette blogosphere bien intentionnée... et on perd vite le contact avec ses propres enfants à vouloir trop essayer d appliquer des recettes toutes faites. ..

    RépondreSupprimer
  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adore! Ici c'est bottes et jeux dans les cailloux ou dans les bois. On a aussi les blocs, mais depuis toujours, le fiston est fan de construction! Je suis néanmoins passionnée de pédagogie reggio ici, pour autant je ne cherche pas à l'appliquer chez moi, je considère d'une part cela impossible (même si la façon dont Kate de aneverydaystory l'a intégré à son homeschooling est vraiment intéressante et inspirante) car pour moi reggio part du groupe, de la collaboration, etcetc, bref, je ne voyais pas d'intérêt de vouloir recréer quelque chose à la maison, on préfère juste vivre et voir où chaque jour nous mène, où les enfants nous mènent en somme ;-)

      Supprimer
    2. ps: je t'ai mis un lien de ce même blog sur ta page facebook, voici l'autre article que je viens de retrouver, il rejoint complètement le tiens (si tu ne l'as pas déja lu!) http://therisingaction.me/2015/12/26/reggio-emilia-isnt-art/

      Supprimer
    3. Je pense qu'il n'y a aucun mal à s'inspirer d'une pedagogie ou meme de la suivre à 100% du moment que ça nous parle vraiment. Mais si c'est juste pour ce rassurer alirs c'est une fausse route (enfin pour moi). C'est l'AUTHENTICITÉ de nos actes qui fait la différence.

      Supprimer
    4. Article lu et approuvé !!

      Supprimer
    5. Je m'en doutais ;-)
      Sinon pour revenir à mon commentaire, je me rends compte que lorsqu'on écrit cela peut souvent paraitre maladroit ou comme émettre un jugement.. (j'adore discuter et échanger, et je me rends compte que j'écris souvent comme si j'avais eu un échange long avant ou que la personne me connaissait ce qui n'est évidemment pas le cas!)
      Ce que je voulais dire par mon premier commentaire c'est ce que j'étais d'accord avec ton article. Et évidemment chacun est libre de se lancer dans la pédagogie qui lui plait si comme tu dis c'est authentique dans la démarche (et même d'ailleurs si ça ne l'est pas, c'est normal de tatonner, chercher pour finalement trouver ce qui nous correspond le plus etc) Ce qui serait dommage (selon moi) ce serait de se lancer dans une pédagogie "pour" la pédagogie elle-même, pour faire comme quelqu'un d'autre ou pour en attendre un résultat précis. Il est important de suivre une pédagogie parce qu'elle correspond à nos valeurs ou ce qu'on a pu observer de l'enfant etc. Et là je parle encore une fois vraiment juste pour moi! Les autres font bien ce qui veulent, mais c'est toujours dommage de tomber dans un excès d'un côté comme de l'autre (je dis ça parce que j'ai fait une formation Montessori en 3-6 et parfois certaines personnes deviennent comme "esclaves" de la pédagogie , parce qu'ils l'ont choisie à un moment donné, ne s'accordant plus aucune liberté). C'est d'ailleurs pourquoi après avoir réfléchi à faire Montessori à la maison, exploré reggio (j'ai lu des dizaines d'ouvrages et cette philosophie me parle vraiment! Pour autant je ne pourrais pas dire que je l'applique chez moi comme le fait par exemple Kate, qui le fait d'ailleurs très bien_selon moi toujours ^^) car je n'arrive pas à me "fixer" à un seul fil conducteur, dicté par telle ou telle pédagogie. Le fil conducteur ce sont finalement mes enfants, et on ne fait rien d'autre que les observer (mais pas dans le sens documentation reggio), les suivre, les écouter, bref, les laisser libres d'explorer ce que bon leur semble. Nous sommes finalement en unschooling on pourrait dire, si on devait vraiment "étiqueter" notre façon de vivre. Même si toutes ces pédagogies alternatives m'intéressent grandement évidemment. (et en me relisant je me rends encore une fois compte que ce que je dis n'est pas du tout clair, lol, c'est pas grave, je rentre de formation justement et je suis bien fatiguée ^^)

      Supprimer
    6. Non non c'est clair je t'assure. ^_^et je partage ton avis.

      Supprimer
  4. Alors là bravo!
    Je suis complètement d'accord. J'avais commencé à rédiger un Billet là dessus il y a quelques semaines, sans le publier. Mais le tien est au top!
    Soline

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Plus on sera de personnes à le dire et mieux le message passera. D'autant que je ne suis pas une auteure fort lue. N'hesite pas à m'envoyer ton article pour partage quand tu l auras écrit

      Supprimer
  5. Merci Facebook pour le partage de l'article! Cela fait un moment que j'ai du mal avec ce genre de questions " mon enfant a x mois, qu'est ce que je lui présente?" que ce soit dans une pédagogie ou une autre.il faut s'imprégner de la philosophie et garder du bon sens en observant ses enfants! Le lâcher prise quoi! Bon facile à dire...mais je me soigne ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci facebook de me faire connaître de nouveaux blogs de maman. J'aime beaucoup l'intitulé du tien : "grandir avec vous" c'est très beau et très vrai.

      Supprimer
  6. J'adore ! Merci pour cet article vivifiant :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais de rien. Encore un autre blog à decouvrir que le tien.

      Supprimer
  7. Bien sûr... Je n'ai pas de blog mais je lis souvent aussi "puis-je faire ça avec mon enfant de xx mois". Il faut prendre en compte la part d'angoisse qui participe au désir d'offrir à son enfant un accès aux activités relevant de telle ou telle pédagogie alternative : comment faire pour qu'il soit heureux, épanoui, plein de confiance? (voire "calme"!) parce qu'on a très peur qu'il ne le soit pas. Et j'entends aussi une angoisse du face à face avec l'enfant : comment on fait pour l'occuper? Quelles activités? L'article de Coquelipop sur "par où commencer" était très pédagogique en ce sens : commencer par observer l'enfant, il faut le dire et le répéter. On oublie que pour énormément de parents, observer VRAIMENT son enfant, ça ne coule pas de source, c'est difficile et il faut prendre le temps de le faire, dans des vies où l'on ne voit parfois l'enfant qu'1h30 par jour en semaine... d'où l'attrait d'une recette toute faite, pensée par d'autres, avec la déception à l'arrivée : ben mince, chez moi ça marche pas...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avais partagé cet article d'Elsa qui répondait tres bien aux angoisses dont temoigne bien des mamans sur son blog. Tu résume tres bien les sources de ces angoisses d'ailleurs

      Supprimer
    2. Et moi j'écris dans un français très moyen....

      Supprimer
  8. Merci merci merci ! (je découvre le blog par l'intermédiaire d'un autre aujourd'hui) tu as mis des mots sur ce que je ressens quand je lis des articles sur "des invitations reggio". pour moi Reggio, c'est vraiment bien plus, c'est un énorme ensemble, c'est une ville entière où chaque habitant est acteur de l'éducation, c'est une expérience difficilement transposable chez soi, entre 4 murs. vraiment merci pour ce post qui conforte mes ressentis et mon malaise face à certains articles ou à certaines discussions avec des copines "à fond Montessori" mais qui ne font qu'une succession d'activités-type, sans être vraiment dans l'esprit global.

    RépondreSupprimer
  9. Article un peu piquant,
    Bonjour maman d'un adolescent autiste, j'ai lu avec attention votre article, je fais parti de ces mamans qui bavent devant les pages Hop Toy's j'ai aussi la fameuse table lumineuse, achetée avant même de pratiquer du Reggio, je m'inspire évidemment de tous les blogs traitant du sujet, j'achète aussi beaucoup de matériel, mais ne me sens pas "matérialiste" pour autant ;-)
    ce même matériel qui pour le coup m'aide a avancer, oui je lis et je copie certains ateliers que je découvre sur la toile, et alors?
    sortir, avec un enfant autiste et ramasser des petits cailloux est chose quasi-impossible du coup je ne suis plus Reggio?
    je n'ai pas non plus la chance d'avoir THE papi pour nous faire la cabane dans les arbres, ou pour nourrir les poules au grand air,
    mais le matériel parfois décrié, me sert de "béquille" sans quoi je ne pourrais avancer, nous autres mamans d'enfants handicapés nous n'avons pas toujours la force, d'imagination, a cause de la fatigue, c'est pour cela qu'il ne faudra pas nous juger, nous sommes heureuses d'avoir des blogs pour justement le soir quand notre enfant aura ENFIN trouvé le sommeil, de pouvoir les lire,
    pour tout cela merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Abriel,

      ton commentaire appelle plusieurs réponses.
      Ce n'est pas parce qu'on utilise du matériel qu'on est matérialiste. Mais si je prend un exemple que je connais bien (mais qui est loin d'être unique) : le mien à mes débuts, je me revoie passer des plombes à chercher ze matériel qui va bien, écumer les brocantes pour trouver ze jouet intelligent, ze must have pédagogique : quand la démarche consiste avant tout à se centrer sur le matériel, on entre dans une démarche matérialiste, stricto sinsu. Je ne fustige pas l'utilisation d'un quelconque matériel, du matériel j'en ai, je l'ai mentionné d'ailleurs, je fustige le fait que ça prenne pour certains le pas sur le reste et qu'on se bloque pour cela.

      Idem pour le copier-coller. Je crois bien avoir, tout comme toi, remercier les mamans qui donnent un tas d'idées sur la toile et qui inspirent d'autres mamans, dont je fais partie. Le sentiment de manquer de force, d'imagination, la fatigue, le doute, le manque de patience, c'est ressenti par bien des mamans, parce que nous sommes souvent seules face à nos enfants et que nous nous sentons responsables de leur avenir, même si c'est très certainement largement exacerbé quand on est mamans d'enfants handicapés. Et c'est pour cela qu'entre mamans on s'entraident.
      Ce blog ci n'échappe pas à la règle. Cet article n'a pas vocation à juger qui que ce soit, ni a décourager les mamans de s'inspirer de ce qui existe, il vise à les encourager à aller plus loin, à trouver en elle les sources, à se défaire des modèles quand ils les clouent au sol. Et surtout, surtout de puiser leur inspiration avant tout chez leurs enfants.

      Justement, tu évoques la photo de ma fille avec son grand-père. C'est quand même très parlant ton commentaire : j'ai mis une photo de ma fille avec son grand-père, et voilà qu'il semblerait qu'elle ait vocation à dire "voilà ce qu'il faut faire.". Pourquoi une simple photo devrait avoir vocation à servir de modèle alors que justement l'article qu'elle illustre prône le discours inverse ? Il est là le souci, précisément. Si tu as envie de donner à manger aux oiseaux avec ton enfant, tu n'as pas besoin de cabane ni de papi !! J'ai choisi ces photos simplement pour partager des petits moment tout simples que l'on a vécu et qui pour moi, participent à l'éveil de ma fille, qui la font grandir, qui sollicitent son potentiel. Le but étant d'élargir les horizons des possibles, certainement pas de cloisonner à nouveau.

      Et puis reggio, pas reggio ? Est-ce vraiment important de mettre des étiquettes sur tout ? Personnellement quand ma fille sort et qu'elle ramasse des cailloux je me fiche de savoir si c'est reggio ou pas.

      Si tu as trouvé ton équilibre dans une démarche qui prend ce qui t'inspire et qui convient à ton enfant, où est le problème ? C'est génial au contraire !
      Ton enfant, même avec sa particularité, a son potentiel qui lui est propre, cette force de grandir qui n'appartient qu'à lui et qui a parfois simplement besoin qu'on lève les barrières et que l'on croit en lui. C'est l'état d'esprit général de notre blog. Après on se reconnait dedans ou pas, mais là c'est chacun ses choix.

      Supprimer
    2. Bonsoir,

      j'ai tout a fait compris le sens de ton article, et je te rejoins. Simplement c'est vrai que j'ai été touchée, par certaines phrases qui m'ont un peu piquées au vif, oh rien de méchant, oui j'ai acheté beaucoup de matériel, et oui je me suis trompée bien des fois,
      mais comme je te le disais, pour moi tout cela n'a pas d'importance, si je met des étiquettes, c'est parce que dans le handicap tu portes une étiquette, cela m'aide aussi a me retrouver, dans mes posts, entre Montessori, Steiner, Alphas, Snoezelen, Sensoriel, Picto, ABA, Teacch...
      voilà,
      encore un grand merci <3

      Supprimer
    3. Merci à toi. C'est une chance d'avoir le retour de mamans qui vivent des situations compliquées avec des enfants en situation de handicap. Pour moi, l'accès aux pédagogies alternatives est une vraie chance pour ces enfants d'ailleurs. Je l'ai vu quand ma fille était scolarisée en école Montessori.

      Supprimer
  10. Arrivée ici un peu par hasard (je cherchais des cartes sur les émotions) j'ai envie de dire merci et bravo pour cet article ! Maman de 3 loustics, je butine de ci de là sur le net des idées, des infos, des trucs à imprimer ... mais je dois dire que cette quasi obsession de mettre les enfants dans des cases m'interpelle pour ne pas dire m'exaspère. Je suis quelqu'un qui fonctionne énormément au ressenti et avec mes enfants je fait pareil que ce soit dans les activités que je leur propose (soit dit en passant ce qu'ils préfèrent c'est jouer dehors avec une ficelle et 3 bâtons ;-) ) ou en ce qui concerne leur développement (oui, mon ainé qui a eu sa 1ère dans à seulement 1 an et alors !). Je prends ce qui me parle, ce qui je pense les intéressera (et parfois je me plante!) et peu importe si c'est estampillé Montessori, steiner, reggio (que je découvre c'est dire si je suis "in"...) ou tartempion !
    Pour l'anecdote, j'ai découvert il y a seulement quelques mois que j'avais pratiqué la diversification alimentaire menée par l'enfant avec mes 2 ainés sans le savoir ... je les avais seulement écoutés ... depuis, c'est devenu le truc à la mode. Est ce que mon 3ème s'en porte différemment parce que je le sais ? non ! il veut manger tout seul, très bien, on protège et on le laisse faire :-D
    Le plus important est à mon sens de les regarder, de les écouter, de s'écouter aussi et on voit ce qui l'en sort et souvent c'est surprenant !

    RépondreSupprimer
  11. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  12. Bonjour,

    J'ai découvert votre blog tout à fait par hasard il y a quelques mois alors que je cherchais un moyen de garder les différents trésors que nous ramenons depuis des mois avec mon petit de 3 ans et demi. Ayant plusieurs chats, il m'était impossible de faire une jolie table nature comme j'en ai vu souvent sur tous ces blogs de maman "pédagogie alternative". Je trouvais votre idée du cabinet de curiosité plutôt sympa et presque possible à la maison. Au final après un temps de recherches, j'ai fini par trouver ma propre façon de mettre en valeur nos trouvailles sans que cela soit trop tentant pour mes matous. Des boites transparentes à compartiment, d'autres simples toujours transparentes et où l'on peut à souhait puiser dedans. Vous me direz cela semble sans lien et pourtant... Même si de nombreuses mamans puisent inspiration voire copient les idées vues sur des blogs, où seraient le problème. Même si certaines font du pseudo-Reggio, du quart-Montessori, du tiers Steiner, ou un mix total, qu'est-ce que cela changerait au juste. Tous les blogs ou presque de maman utilisant des pédagogies alternatives actuellement sont des mamans faisant école à la maison, instruction en famille, etc... Or lorsque l'on lit comment sont nées ces pédagogies et comment elles ont évolué, à qui elles étaient destinées et bien on est loin de l'enfant choyé à la maison seul ou presque en tête à tête avec maman qui veut le meilleur ou plus pour lui. Toutes ces pédagogies ont en commun une chose que moi je ne lis presque jamais sur tous ces blogs : c'est le collectif, les différents intervenants, les ages différents, le partage... Alors je crois que personne ne devrait décourager la maman qui prend au moins le temps de faire du copier-coller, qui dépense son argent dans du matériel pédagogique ou autre... Je préfère de loin une société ou les mamans essayent ce genre de chose, plutôt que celle qui laisse la télé se charger de l'éducation de leurs enfants. D'ailleurs Reggio, qui connait vraiment aujourd'hui.. Qui pourrait prétendre en avoir l'esprit si cette pédagogie est en perpétuel mouvement. Et en France, presque personne ne connait.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis d'accord.
      Je prefere voir une maman proposer un jeu de miroir ou autres memes si elle copie l'idee.
      Que de laisser un enfant devant la tv.
      Et ce genre d'article fait plus de mal que de bien.
      Et donne encore moins envie de partager.

      Supprimer
    2. Bonjour Sandrine,

      alors le cabinet de curiosité ce n'est pas moi, c'est ma colocataire Charlie qui l'a proposé.

      "Même si de nombreuses mamans puisent inspiration voire copient les idées vues sur des blogs, où seraient le problème. Même si certaines font du pseudo-Reggio, du quart-Montessori, du tiers Steiner, ou un mix total, qu'est-ce que cela changerait au juste." rien c'est ce qu'on fait ici aussi.

      Du coup je répond à Cerina aussi dans la foulée. Il n'y a pas de puristes ici !! Moi qui ait écrit cet article je ne prétend même pas faire de reggio à la maison. Cet article a justement pour but de prôner l'inverse : l'ouverture, la diversité, faire tomber les barrières. La question n'est pas de faire du pseudo-reggio ou du vrai reggio. Je soulève le fait qu'on limite souvent reggio à pas grand chose alors que c'est tellement plus vaste. Je me vois mal vouloir décourager les mamans qui font des jeux de miroirs alors que j'en fais aussi et que je le dis dans l'article d'ailleurs. Simplement reggio ce n'est pas QUE ça.

      D'ailleurs Sandrine, tu soulèves un point très important : le collectif !! C'est parfaitement vrai ! et je partage ton avis sur la question!!

      Il est ironique qu'un article où j'essaye de lutter contre les effets réducteurs soit vu lui même comme réducteur. Comme je l'ai écrit à une maman plus tôt : "Cet article n'a pas vocation à juger qui que ce soit, ni a décourager les mamans de s'inspirer de ce qui existe, il vise à les encourager à aller plus loin, à trouver en elle les sources, à se défaire des modèles quand ils les clouent au sol. Et surtout, surtout de puiser leur inspiration avant tout chez leurs enfants." Sans vouloir faire du Montessori ou du reggio à tout prix, sans vouloir qu'il se passe à la maison ce qu'il se passe chez les autres. Vivre sa propre histoire.
      Quand je parle de copier-coller parle d'imitation stricte et rigide. Sandrine quand tu pioche à droite à gauche ce qui te convient et qui convient à tes enfants: as-tu l'impression de faire du copier-coller ? non, je ne pense pas. Ces échanges, ces partages sont des outils, pas des fins en soi.

      Alors oui quand on débute on commence par ce qu'on peut. C'est ce que j'ai fait, je l'ai écrit. Maintenant moi j'ai choisi de dire : vous et vos enfants avez ce qu'il faut, votre base, c'est ça : c'est pas reggio, c'est pas Steiner, c'est pas un blog, une base que viennent compléter des idées diverses qu'il serait dommage de limiter.

      Supprimer
    3. Merci !!!!!!
      Je suis entièrement d'accord avec vous Sandrine :-)

      Supprimer
  13. Et bien moi qui croyait voir des puristes que chez montessori et bien non.
    Je trouve ton article reducteur au possible.
    Un enfant qui ne voit jamais la mer n'aurait pas le droit de jouer avec des coquillages.
    Moi je trouve ca bien que des mamans essayent de faire des tables lumineuses ou autres c'est un debut apres les enfants explore ou pas.
    Un land art commence par imiter etc... apres les enfants font d'eux memes.
    Pour un debut on copie forcement...
    Merci les sites americain etc. Malheureusement pas beaucoup site leurs sources du coup on croit qu'elles ont imaginer cela mais non.
    Moi je trouve qu'il faut un debut a tout. Et la ton article est trop reducteur et des mamans peuvent ce sentir :(

    RépondreSupprimer
  14. Si le but de cet article était était de choquer et d'accuser alors : bravo. Il y réussi parfaitement bien.
    Vision bien réductrice de l'attitude de maman qui ne sont pas aussi "éveillées" que vous aux pédagogies alternatives.
    Pour ma part je vais continuer à appliquer la pédagogie du " je fais ce que je peux et surtout je fais ce que je veux " avec mes enfants et mes élèves et votre article ( s'il m'attriste ) ne changera rien à ma pratique.
    Mais je pense qu'il va blesser du monde et ne fera sûrement rien changer en bien vu le ton général.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, mon but est de poser une réflexion et de la partager. C'est ce que je fais ici : je vis ma vie de mère, j'observe, je constate, je réfléchis et quand je pense que le fruit de mes réflexions vaut la peine d'être partagé je le fais.

      Je fais le choix, de temps en temps d'écrire des articles contre quelque chose, parce que ça aussi pour moi ça fait avancer. Simplement il y a autant de façon de lire que de personnes qui liront. J'ai reçu un tas de retours très enthousiastes et super positifs de mamans qui m'ont dit qu'au contraire cet article leur avait fait du bien parce que justement elles ont compris que son message c'est précisément de faire ce qu'on peut et ce qu'on veut sans se soucier des étiquettes.

      Certains liront mes mots comme des doigts pointés et des agressions, d'autres comme des appels à voir les choses sous un autre angle pour nourrir sa réflexion personnelle, ce que c'est à mes yeux.

      J'assume totalement le fait que l'on ne soit pas d'accord avec ce que j'écris, en écrivant ce type d'article je m'y attend, c'est même plutôt enrichissant au contraire parce que mes réflexions ne sont pas à sens unique, j'aime avoir le retour d'autres personnes, qu'elles pensent pareil ou différemment. L'essentiel pour moi est de poser un questionnement et ensuite chacun fait ses réflexions autour.

      Si mon article te conforte dans l'idée que ce que tu fais c'est bien : alors c'est parfait !! Tu as lu quelque chose qui te semble différent, mais tu l'as traversé en te sentant en harmonie avec ta façon de faire. Pour moi c'est positif.


      Après j'ai du mal à voir où j'aurais pu être blessante à ce point. Donc si tu as des extraits de mon article qui auraient pu te choquer, je veux bien qu'on en discute.

      Supprimer
  15. perso, j'ai trouvé l'article intéressant (et je suis pourtant de celles qui ont besoin dans un 1er temps de prendre modèle). je ne vois pas le ton comme méprisant, c'est un style, une façon de dire les choses. je ne me suis pas sentie agressée, ça part même du constat personnel de la blogueuse. je trouve le fond assez juste, en tout cas ça m'a parlé. je trouve ça même chouette de me dire que je faisais du reggio sans le savoir avec ma germination de lentilles, et que l'essentiel est de se faire confiance et d'être à l'écoute de son enfant. je déculpabilise de ne pas faire de bac sensoriel parce que ça ne me parle pas. bref, moi, j'ai bien aimé !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et bien merci pour ce retour positif. Ce sont ce genre de graines que j'espère faire germer chez ceux qui me lisent.

      Je tiens quand même à préciser que je ne prétend pas pratiquer reggio à la maison, du coup les graines germées, c'est juste arrivé comme ça parce que l'occasion de montrer à ma fille l'histoire des plantes s'est présentée. Faire germer des graines ce n'est pas propre à une pédagogie particulière. D'ailleurs c'est marrant parce que 1 semaine plus tard ma fille revenait de l'école avec des lentilles germées. ^_^ Ces photos n'ont absolument pas vocation à montrer ce que c'est de « faire du reggio » ou pas et je ne suis pas la bonne personne pour le dire. Elles sont là pour montrer la multitude de moments précieux et enrichissants qui s'offrent à nous en toute simplicité au quotidien.

      Supprimer
  16. Bonjour.
    Je trouve votre article intéressant du point de vue qu'il soulève des interrogations quand à la façon de percevoir ce qu'on apporte à nos enfants en terme d'activités. J'ai aussi surtout retenu le constat que vous faites qu'à vouloir s'inspirer de telle ou telle pédagogie, on en retire parfois l'essence ou tout simplement, on passe à côté du concept. Certes, je peux passer pour pédante pour cela, mais cet article et les réactions qu'il entraîne sont un peu une illustration de ce qu'il se passe quand quelque chose de peu connu est en passe de devenir connu d'un public plus large. Ca me fait penser à l'article de Soline sur l'éducation bienveillante et la manne financière que certains éditeurs pensent avoir trouvé. Cela me fait penser aussi à l'apparition de "formations Reggio" qui me laissent perplexes. Peut-être cela part-il d'une bonne intention, mais cela me fait un peu penser au fait de surfer sur une mode pour s'en mettre plein les poches. J'avoue me méfier, car, avec ce que je connais de Reggio, il n'y a pas vraiment de formation !
    Je me suis permise de partager votre article sur un groupe Facebook parlant de Reggio, trouvant là une sorte de point de départ à la réflexion sur ce que c'est Reggio, voire ce que c'est que s'inspirer de pédagogies en général... Pour le moment, j'ai l'impression d'avoir un peu tapé à côté de mon "objectif" de départ, puisque les gens critiquent plutôt l'article et le fait que c'est mal de mettre des étiquettes, voire de masturbation intellectuelle... Mais tant que j'y suis, m'adressant à vous l'auteur, qu'est-ce que Reggio, au final ? Comment nourrir le concept de cette approche avec notre culture française, nos vécus et surtout le fait que les parents veuillent le transposer à la maison, alors qu'il s'agit à la base d'une approche destinée à la collectivité ? Comment partir de l'enfant en se faisant confiance et lui faisant confiance.
    Peut-être que je cherche un peu loin dans la réflexion à ce sujet, mais je pense que saisir une approche demande aussi de réfléchir à son essence, à ce qui la compose et d'avancer collectivement est vraiment important, puisque nous avons les outils pour le faire, autant en profiter... Il est dommage que parfois, à vouloir expliciter un concept, on finisse par être perçue comme puriste, élitiste, alors qu'on cherche juste à nourrir une réflexion et à partager quelque chose de son expérience qui peut faire écho à d'autres, ou qui peut contribuer à répandre quelque chose de peu connu.
    Après, c'est peut-être moi qui me fait des noeuds au cerveau pour rien...

    Mélanie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne connais pas l'article de Soline mais il est clair que les éditeurs ont bien vu que les pédagogies alternatives font vendre. Après rien n'est tout noir ou tout blanc : nous manquons sûrement aussi d'ouvrages sur le sujet en France et c'est un bon moyen de faire passer l'information au plus grand nombre. Vu l'immobilisme des politiques en la matière, je pense que le changement viendra des parents.

      Quant aux formations, Reggio children en propose et pour le coup je trouve ça chouette de pouvoir former des ambassadeurs de cette pédagogie en France où c'est mal connu et justement pour pouvoir en cerner tout le potentiel en se formant à la source.

      Ce n'est pas grave à mes yeux si les gens réagissent de manière négative à mon article. A partir du moment où l'on écrit contre quelque chose, forcément on aura des mécontents. Moi ce qui m'intéresse c'est d'avoir poser la question, d'avoir amener ma réflexion, ma petite graine. Si les gens reviennent ici avec des arguments pour faire avancer le débat alors c'est encore mieux. On peut avancer ensemble sans forcément être d'accord.

      Qu'est-ce que reggio ? Je ne suis pas la meilleure personne pour répondre à cette question, je ne prétends pas pratiquer reggio à la maison. Ce que je sais en revanche, c'est que reggio ce n'est pas seulement une table lumineuse et des loose parts. C'est une pédagogie de projet, c'est une pédagogie qui met en exergue la démarche autant (voire plus) que le résultat fini, au point que les enseignants collecte et expose une grosse base de données qui témoigne du processus par des retranscriptions écrites, auditives, vidéos, etc., c'est une pédagogie où l'environnement prend une place extrêmement importante, c'est une pédagogie qui cherche à s'adresser à tout le potentiel de l'enfant, toutes ses formes d'intelligence et d'expression. Autant de points clefs que je trouve assez peu abordés chez ceux qui partagent une expérience reggio, n'en déplaise à certains.

      J'avais traduit il y a longtemps un article qui explicitait très bien certains points clefs des pédagogies alternatives, tu le trouveras ici : http://mamandalalere.blogspot.fr/2014/09/comparaison-entre-les-methodes-froebel.html

      Et pour moi la source bloguesque la plus intéressante ce sont les blogs d'Elsa : Merci Montessori et Où es-tu Coquelipop ? Je n'ai encore jamais vu de témoignages de cheminement reggio aussi profond, pertinent, ouvert et documenté que le sien (mais je ne connais pas toute la blogosphère évidemment!). On trouve aussi plus de choses chez les anglophones.

      « Comment partir de l'enfant en se faisant confiance et lui faisant confiance. ». C'est un chemin. Pour le parent : comme l'ont dit beaucoup de mamans, on commence par vouloir « faire comme » et puis on prend ses marques, on tâtonne, on se plante, on apprend, on se remet en question. On observe aussi. Savoir se mettre en retrait et seulement observer nos enfants c'est une mine d'or.
      Une amie m'a dit un jour « Tant que tu chercheras à bien faire, tu ne feras jamais mal. »

      Pour l'enfant, personnellement je fais aujourd'hui partie des mamans qui pensent qu'il n'y a pas grand-chose à faire en fait, seulement lever des barrières et suivre l'enfant. Je quitte peu à peu ma position de guide pour celle de suiveur. C'est une position qui paraîtra extrême ou frustrante pour d'autres mamans. J'en témoigne ici au fil de mon chemin, qui m'appartient, qui parle ou non à d'autres. A chacun le sien.

      « mais je pense que saisir une approche demande aussi de réfléchir à son essence, à ce qui la compose et d'avancer collectivement est vraiment important, puisque nous avons les outils pour le faire, autant en profiter... Il est dommage que parfois, […] on finisse par être perçue comme puriste, élitiste, alors qu'on cherche juste à nourrir une réflexion et à partager quelque chose de son expérience qui peut faire écho à d'autres » : MER.CI !!!!!

      Supprimer
  17. Cela me rappelle une crèche que je connais qui disait faire du Reggio... sans démocratie, sans implication des parents, et avec beaucoup de freins aux expérimentations des enfants ! Mais de temps en temps ils faisaient des jeux d'ombres... alors elle s'était estampillée Reggio :p

    RépondreSupprimer
  18. J'adore! Hi hi, j'aurai bien aimé l'écrire ;) Effectivement Le blog D'Elsa ainsi que celui de Kate (an every day story) sont très justes dans leur approche, mais sinon je crois que le terme Reggio a plutôt tendance à me faire fuir de certains blogs. Oui nos enfants sont uniques et de plus en plus je me dit qu'une pédagogie, qu'elle soit alternative ou non, enferme l'enfant dans une boite. Et que cette boite soit bienveillante c'est plutôt chouette, mais ça reste une boite...

    RépondreSupprimer
  19. Bon, ton article m'a donné envie d'écrire un article sur les 100 langages de l'enfant pour expliquer comment on vit ça chez nous ( c'est pas un modèle, hein, juste un exemple !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (avec le lien c'est plus pratique ! ) http://activitesmaison.com/2016/04/01/les-cent-langages-de-lenfant/

      Supprimer
  20. Ton article est très intéressant. L'observation de son enfant est au coeur de tout. Je lis des blogs Montessori Reggio, plus pour me libérer des carcans que pour copier. Enfin, on a une table lumineuse que mon petit garçon inspecte mais joue peu avec... Parce que lui, veut aller dehors tout le temps. Alors on y va. Pour autant, il n'a jamais ramassé quoique ce soit pour le mettre dans ses poches, et ce dès son plus jeune âge, il inspecte mais c'est tout. Alors on a pas de loose parts, tant pis c'est comme ça ! Je suis en Allemagne et quand il était bébé, j'ai fait un atelier FenKid, où finalement l'activité principal,c'est l'observation de l'enfant et motricité libre. Alors on observe et on propose. Donc chez nous et dehors, on saute partout et n'importe quoi. Et on "bosse" sur les voitures et camions. Ce que j'aime aussi, c'est la complémentarité entre la crèche, les parents, les grand-parents. A la crèche, apparemment, il fait beaucoup de puzzles, chez nous pas. Et avec une des grand-mères, il fait beaucoup de cuisine. Les "langages" Reggio s'expriment aussi selon l'accompagnateur... Bref, observons !

    RépondreSupprimer
  21. Bon, j'avais écrit un long message...et je l'ai effacé. :/
    Je résume donc: MERCI pour cet article salvateur. Salvateur pour la réflexion générale autour des pédagogies alternatives et de leur application. Mais surtout salvateur d'un point de vue perso. Maman d'un garçonnet de 2 ans, qui a eu des débuts difficiles et qui sera notre seul enfant, la pression est grande... et je me suis "malheureusement" reconnue dans ton article. Pourtant, je SAIS et je SENS que le clé est dans la confiance en son enfant, ta phrase sur le fait de suivre l'enfant plutôt que de le guide fait totalement écho en moi. Mais c'est si difficile de lâcher prise! BON. Je vais respirer un grand coup, et laisser les graines que tu viens de planter dans ma réflexion faire leur chemin. :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois Emilie que tu aimeras lire cet article là aussi : http://mamandalalere.blogspot.fr/2014/12/cheminer-credo.html
      Surement celui qui me tient le plus à coeur de tous ceux que j'ai écrit jusqu'à présent.

      Supprimer
    2. Bon, je ne te félicite pas, Hélène.... j'en ai le coeur tout retourné....
      ;)
      Ce que tu écris, je le vis depuis la naissance de mon fils. Les questionnements, les doutes, l'idéal de parentalité, les casseroles passées, les peurs présentes, etc. Mais ce que je retiens, outre l'émotion que tes mots suscitent en moi et qui me marque, c'est qu'en essayant de faire au mieux, on ne peut pas faire de mal. Et je crois sincèrement que je fais déjà au mieux. Même si évidemment, je peux continuer de cheminer :) (avec moins de pression, en lâchant du lest sur le "contrôle" de mon fils, la relation au papa, etc.)
      Ton article me donne aussi une leçon de tolérance: vis-à-vis d'autres parents qui n'ont pas fait les mêmes choix éducatifs et que je juge parfois. Parce que c'est vrai: au final, chacun essaie de faire au mieux avec ses moyens/capacités. L'essentiel, c'est l'intention qui sous-tend ces choix et le bien-être que l'enfant en retire.
      Là où le bât blesse en ce qui me concerne, et que j'avais déjà capté dans ton article plus haut, c'est de savoir/découvrir ce que j'ai à offrir à mon enfant qui n'appartienne qu'à moi.... Ma grosse "faille", pour reprendre ton terme. Je pense que j'ai encore du chemin à faire. Je te remercie chaleureusement pour ton partage et tes réflexions enrichissantes, tombés à pic. E.

      Supprimer
    3. Et ben merci à toi aussi pour ce retour si touchant. Et bon chemin ;-)

      Supprimer
  22. Nous, on s'en fiche, on fait du radical unschooling, ca veut dire qu'on est liiiiiiibreeeee lol j'écoute mon enfant et lui, hormis summerhill / Sudbury je vois pas à quoi il correspondrait, si ce n'est etre lui-même. Très videos, courir, jouer avec les copains. Pas dessiner souvent, pas colorier, mais bavarder et imaginer pleins d'histoires qu'ils nous racontent et avoir des idées d'inventions qu'il ne construit que rarement mais dont il adore parler. Le truc qui ferait flipper la plupart des parents lol

    RépondreSupprimer
  23. Merci pour cet article qui me parle beaucoup, et synthétise le malaise diffus que je ressent en lisant certains blogs de parents (bon, c'est surtout des mamans,d'ailleurs, ce serait un bon sujet, ça, l'absence des pères ou de leurs visibilité sur les questions de pédagogie.)
    Je ne connais pas bien la pédagogie Reggio, mieux Montessori, que j'ai appris en voyant ma mère enseignante s'y former quand j'étais ado. Et je lis ces pages et ces pages de postes avec un super matériel que je n'ai pas, des plateaux que j'ai flemme de préparé, une progression établie pour un type d'acquisition... Une progression ? Zut, moi je n'en ai pas fais! Je me suis vraiment dis cela, quelques seconde, à la lecture d'un article. Et il s'agissait d'un enfant aussi jeune que le mien (18 mois)... Dans tout cela, ce qui manque, c'est effectivement à mon sens l'essentielle : la philosophie derrière le matériel. Montessori, ce n'est pas qu'un matériel, c'est surtout une démarche basé sur l'observation fine de l'enfant et le fameux "aide-moi à faire seul". C'est une posture pour l'adulte qui accompagne l'enfant : il accompagne, il guide, il aménage, etc... mais il n'enseigne pas. Et ça, pour le coup, c'est facile à appliquer dans la vie quotidienne. Pas de plateau chez nous (mon fils les a toujours bouder), mais il est ravi de mettre la table, de passer l'éponge, de ranger le linge (en boule, le linge) dans le placard... 18 mois, période sensible de l'ordre!

    Mais surtout, il me semble qu'on perd de vue que toutes ces pédagogies, à l'origine, ont été développée pour des écoles, c'est à dire dans un cadre institutionnel. Et nous, en tant que parents, on est à la maison, et ça change quand même certaines choses. Il me semble qu'un certain nombre d'activité/préceptes de ces pédagogies actives visent à compenser le fait qu'on est à l'école, c'est à dire dans un lieu particulier destiné aux enfants et à l'écart relatif du reste de la vie, et pas dans une maison. A la maison, on a la chance d'avoir tout le flux de la vie quotidienne qui s'y déroule... ne reste qu'à y laisser une place à l'enfant. Et on a toute latitude pour le suivre, lui et ses aspirations!

    Plume rouillée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce témoignage Plume rouillée, tu m'otes les mots de la bouche, je n'aurais pas mieux dit!

      Supprimer
  24. Je rejoins le témoignage de Plume Rouillée. En effet, à la maison, et à l'extérieur, notre enfant découvre... la vie ! Avec ses spécificités culturelles, sociales, d'aménagement, de complexité... Alors parfois la vie est pressée, nous coupe dans notre "flow" et la pédagogie montessori - par exemple - permet à l'enfant de prendre son temps, répéter répéter répéter. Mais n'est-ce pas cette essence propre aux activités proposées à garder ? Pour ma part j'ai arrêté de culpabiliser de ne pas proposer "d'activités" à mon fils, ça ne marchait pas, ça ne me parlait pas. Par contre je lui offre du temps et de l'attention. Et on saute dans la vie ! Les machines de chantier, sa passion du moment, on les voit dehors, on les observent longuement, on n'a pas de cartes de nomenclatures mais plein de bouquins, des photos sur le téléphone/la tablette qu'on regarde et commente, parfois on en imprime ensemble, chez l'imprimeur, on parle aux personnes qui les conduisent... les outils ont va voir les copains bricoleurs et on participe ; la musique on danse ensemble dans les fanfares et les manifestations... Les plantes et les petites bêtes ont les observe partout, on cherche comment les reconnaître dans des livres et sur internet, en apprenant ensemble. La peinture, les ciseaux et les bouts de cartons à découper sont à disposition, ainsi que les blocs de construction... La patouille il trouve toujours de quoi s'exercer, que ce soit avec une banane écrasée ou dehors avec sable, gadoue ou copeaux de bois... Ce n'est pas si "mal" finalement ;)

    RépondreSupprimer
  25. MERCI, MERCI, MERCI pour cet article. Il a mis des mots sur mon cheminement...
    Mon congé parental m'a permis d'en arriver peu ou prou à ta conclusion : écoutons nos gosses, répondons à LEURS attentes, arrêtons le concours de celui qui pisse le plus loin.
    Personnellement je trouve le matos Montessori vraiment super bien pensé, mais la présentation ne me plaît pas : je trouve ça trop rigide. J'ai mis LONGTEMPS avant de m'autoriser cette pensée, et encore plus à la mettre en pratique ^^. Et je découvre encore et encore, avec beaucoup de joie et d'enthousiasme, en me rendant compte que le meilleur service à me rendre et de faire ma sauce avec ce que je trouve, sans chercher frénétiquement une étiquette. Après, connaître les grands courants, ça me semble intéressant pour savoir de quoi on parle et ce qui nous parle là-dedans.
    Je propose des ateliers chez moi cet été, et la première question aux parents c'est : "ok, et votre enfant il en pense quoi ?" (si je peux parler direct au lardon c'est encore mieux !)
    Et du point de vue professionnel (je suis instit), je me suis rendue compte que rien n'était idéal, et que finalement les écoles alternatives ne sont pas forcément la clé, que des choses très proches de ma volonté d'enseigner sont aussi possibles au sein du système.
    Belle continuation !

    RépondreSupprimer
  26. Bonjour et merci pour l'article (même si j'arrive un peu tard).
    Je m'inspire beaucoup des articles sur pédagogies alternatives à la maison. Tout apprentissage est un cheminement pour les enfants autant que pour les mamans (les parents) et je pense que le plus difficile est d'accepter que son propre enfant passe par des stades successifs d'erreurs et des petites réussites pour arriver à son propre apprentissage qui ne corresponds pas à celui qu'on a imaginé. J'invite à plus de souplesse avec les mamans qui expérimentent avec les pédagogies alternatives. Avant d'arriver à votre niveau de conscience/bienveillance/éducation on est un peu obliger de faire l'imitation au début.
    Pour ma part, je me questionne sur la manière de présenter la documentation pour les projets inspirés par Reggio. En tant que les adultes on doit être là pour challenger les enfants vers un niveau de difficulté qu'ils n'oseront pas sans nous et pour les soutenir aux moments des doutes sur leurs capacités.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour ma part je ne ressens plus aucun besoin pour l'instant de challenger ma fille. Le fait de ne plus être dans cette position justement me fait voir à quel point ma fille sait d'elle même se fixer des objectifs à sa hauteur et qui bien souvent me surprennent. Elle est sans cesse en mouvement, et par son exemple je ressens cette impulsion naturelle qu'ont mes enfants à avancer et à se dépasser. Et respecter cette impulsion pour moi c'est lui laisser les clefs de son chemin et lui donner confiance. Je crois qu'au contraire j'abimerais cette impulsion en voulant la pousser : en indiquant que je sais mieux qu'elle jusqu'où elle peut aller ou simplement en indiquant que ce qu'elle se sent capable de faire n'est pas assez. Je suis à ses côtés et si elle a besoin de moi je suis là. Mais c'est elle qui avance et honnêtement, c'est totalement bluffant pour moi et largement suffisant

      Supprimer
  27. Bonjour,

    J'arrive longtemps après cet article.
    Adepte de la pédagogie montessori ici mais pas seulement. Hier soir je me lance donc dans des recherches sur reggio.
    2h de recherches pour : une table lumineuse, un miroir et des loose parts. Bah dis donc c'est léger reggio dis donc.
    Et je tombe sur votre article, ouff.

    Ici j'en ai souvent raz le bol des : mon enfant a tel âge, que lui proposer ?
    Ou encore si on n'a pas de tour d'observation, le lit au sol et la tour rose bah on ne fait pas de montessori. Idem pour reggio donc.
    Pire encore l'arc en ciek de grimm's est montessori, bah tiens c'est nouveau.
    Et marre du côté commercial de tout ça.

    J'avoue avoir beaucoup de matériel montessori mais voilà ief ici et ma fille s'y retrouve pleinement.
    Mais, il n'y a pas que ça et loin de là. Le matériel ne me sers que pour la classe. Le salon c'est libre court à l'imagination.
    Je n'aime pas mettre d'étiquette. Ici je fais de la pédagogie à ma sauce. Montessori, Reggio, Steiner et beaucoup de moi et mes loulous.
    L'essentiel est de nous y retrouver.


    Cependant, j'avoue qu'il est rassurant de copier lorsqu'on démarre une pédagogie, le temps de comprendre et s'en imprégner (en montessori pour ça il faut lire), ensuite je fais comme je le sens.

    Merci pour votre blog, fouiner ce jour, à priori à l'arrêt dommage

    RépondreSupprimer
  28. non, non, il n'est pas à l'arrêt, le dernier article date de moins d'une semaine !

    RépondreSupprimer
  29. Mon mari et moi sommes mariés depuis 6 ans maintenant. Nous étions heureux et mariés avec un fils. Il y a 3 mois, j'ai commencé à remarquer un comportement étrange de sa part et quelques semaines plus tard, j'ai découvert que mon mari voyait quelqu'un et qu'il ne se souciait plus de moi ou des enfants, parfois il sort et ne vient même pas de retour à la maison pendant des jours. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour corriger ce problème, mais en vain. Je naviguais sur Internet lorsque je suis tombé sur un site Web qui suggérait que le Dr AJAYI pouvait aider à résoudre mes problèmes conjugaux. Alors, j'ai senti que je devais lui donner un essai. Je l'ai contacté et il a fait un sort pour moi. Deux jours plus tard, mon mari est venu me voir et s'est excusé pour les torts qu'il a commis et a promis de ne plus jamais recommencer et ma famille vit à nouveau heureux. Tout cela grâce au Dr AJAYI. Si vous avez besoin d'un lanceur de sorts capable de lancer un sort qui fonctionne vraiment, je vous suggère de le contacter. Il ne vous décevra pas.


    Whatsapp +2347084887094
    Courriel: drajayi1990@gmail.com

    RépondreSupprimer
  30. Bonjour les amis, je n'ai jamais vraiment cru au superfeshier à cause de mon expérience professionnelle en tant que médecin jusqu'à ce que je rencontre le Dr Ajayi, un puissant lanceur de sorts qui est merveilleux avec son travail. J'avais des problèmes dans mon mariage de 12 ans quand j'ai découvert que mon mari avait une liaison avec son collègue alors je l'ai confronté, tout ce qu'il a pu me dire, c'est que je devrais être prêt pour le divorce parce qu'il en a marre de moi, c'était vraiment surprenant parce que dans deux jours je reçois un papier de divorce de lui, je le supplie d'arrêter mais il a agi bizarrement sans même penser à la façon dont cela affectera nos enfants, c'est alors que j'ai discuté avec une amie de mon problème et elle m'a dit comment elle était dans une situation similaire mais le Dr Ajayi lui a lancé un sort d'amour qui a sauvé son mariage, j'étais sceptique mais je ne veux vraiment pas d'un mariage raté alors j'ai contacté le Dr pour obtenir de l'aide, après lui avoir expliqué ma situation, on m'a dit quoi doit être fait et aujourd'hui mon mari est de nouveau en paix avec moi et a renoncé à tous ses mauvais actes envers moi. Si vous rencontrez un problème dans votre relation, le Dr Ajayi est votre dernier arrêt pour une solution. Vous pouvez contacter sur Whatsapp / Viber : +2347084887094 ou Email : drajayi1990@gmail.com

    RépondreSupprimer