tag:blogger.com,1999:blog-7554735202822554160.post4776694383114507715..comments2024-01-05T17:50:01.853-08:00Comments on Mamandala et Petit chou: Cheminer - credoHëlënehttp://www.blogger.com/profile/09183570671365207000noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-7554735202822554160.post-78977764450273423542016-10-20T01:17:30.987-07:002016-10-20T01:17:30.987-07:00Je me suis énormément reconnue dans tout ce que tu...Je me suis énormément reconnue dans tout ce que tu as écrit ici. Être parent n'est pas de tout repos et c'est parfois épuisant. Personnellement j'ai souvent l'impression d'avoir une pression énorme et je passe mon temps à relativiser et à me dire que je fais de mon mieux pour élever mon enfant seule et prendre les bonnes décisions en ce qui le concerne. Je me rappelle ma réaction devant le père de mon fils il y a de ça plusieurs années quand il m'avait déclaré ne jamais douter de sa qualité de bon papa, chose que je ne remets pas en question mais ça m'avait ébranlée de me trouver face à une telle certitude. Quelque part je me suis dit qu'il était dans l'erreur et que justement le fait de se remettre en question me semble (à moi j'insiste) nécessaire mais à la fois je l'ai envié parce que...que c'est épuisant de se poser des questions !!! <br />Je lutte pour que mon passé ne m'envahisse pas, je lutte avec mon présent et toutes les difficultés que je rencontre au quotidien mais ce qui m'importe le plus au monde c'est que mon fils soit "bien dans ses baskets". Je joue le rôle de la maman et souvent celui du papa et parfois je suis épuisée mais je me dis que ma foi je suis simplement humaine et je fais ce que je peux. Dernièrement j'ai senti que mon fils n'allait pas bien et j'ai pris la décision de l'emmener chez une psychologue... et surprise ! c'est pour moi que la séance a été éprouvante, c'est moi qui ai été émue à en avoir parfois les larmes aux yeux. J'ai réalisé que malgré mes "je fais ce que je peux et avec ce que j'ai et il n'y a pas de raison que ça n'aille pas", je me mets une pression et une culpabilisation énormes toute seule. Peut-être aussi que ce moment où je partageais le vécu de mon fils et moi avec cette "professionnelle" a aussi été comme un soulagement, comme si l'espace d'une heure je faisais une pause pendant laquelle j'ai ressenti que mon fils était "entre de bonnes mains" et que je pouvais deposer mon fardeau (fardeau = la mission d'éducation, pas mon fils bien entendu). Je suis sereine quand je le laisse à la famille (et ça me fait du repos aussi), j'ai confiance en elle (que ça soit ma famille ou la famille paternelle de mon fils) et je le laisse facilement parce que je sais que c'est bien justement que mon fils voie d'autres horizons, d'autres principes d'éducation et fasse des découvertes qu'avec moi il ne ferait pas forcément et c'est important aussi qu'il les fasse sans moi. Mais je reste quand même constamment avec cette crainte "qu'un jour il n'aille pas bien". J'ai beau savoir que forcément un jour il n'ira pas bien, la vie est ainsi faite, mais j'ai pourtant continuellement ce sentiment de culpabilité sous-jacent, inconscient, avec lequel je lutte quand je le peux, que peut-être je ne lui aurais pas donné les bonnes armes, la bonne armure pour affronter cette vie. <br />Et du coup je culpabilise de culpabiliser !<br />Bref c'est épuisant !! :-)Delphine Snoreply@blogger.com