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vendredi 12 août 2016

Je ne suis pas prête moi!

J'ai voulu avoir un congé parental que je n'ai pas pu obtenir et malgré tout j'ai réussi à passer presque 3 années complètes à ses cotés, en bossant de la maison, en télétravail, puis pendant mon chômage.
3 ans. Faut bien l'avouer, la maternité telle qu'on la vit est prenante. Même si ma vie sociale est assez active, mon enfant est le centre de mon monde.

Dans quelques semaines maintenant, ce monde va basculer. c'est la première rentrée de Petit Chou. Son école est chouette, en tout cas la cour de récré est immense, il y a des arbres, des fleurs, du gazon, des bancs pour s'isoler un peu, des coins our jouer au ballon, et d'autre pour faire du vélo, courir, gratter, farfouiller...La maitresse est agréable, la classe est petite, tout niveau confondu.



Petit Chou est content d'aller à l'école, a hâte d'aller jouer et de se rencontrer les autres. il dit bonjour a sa maitresse quand on la croise alors que moi....je ne la reconnais pas.

Petit Chou et prêt mais pas moi.

Alors oui je vais pouvoir me reposer, avoir du temps pour moi, ma recherche d'emploi, reprendre un travail et une vie sociale parce qu'il parait que le travail c'est la vie sociale, bref, en tout cas avoir une vie en dehors de mon fils. Sauf que je n'en ai aucune envie.

Parce que j'ai d'autres envies pour mon fils.

Par ce que j'ai des projets plein la tête et que l'école n'en fait pas partie. En tout cas pas celle la, pas comme ça. Je ne vous fait pas de laïus sur l'école, vous savez bien ici ce qu'on en pense.

Parce que je n'ai pas envie d'aller bosser à l’extérieur  alors que je pourrais être utile dans mon environnement, mon "écosystème".

Parce qu'au lieu de me simplifier la vie ça me la complique, que les frais de cantine et périscolaire sont exorbitants,  que les nounous affichent complets.

Parce qu'il y a eu trop de changement dans ma vie et que j'aspire a un peu de tranquillité.  La routine, moi , ça ne me déplairait pas.

Parce qu'a un moment, j'ai eu entre mes mains la possibilité de faire autrement.

Cette rentrée, ce n'est pas seulement sa rentrée, c'est aussi la mienne. Alors oui, on en a besoin, tous les deux, mais vraiment je n'en ai pas envie!!

N'hésitez pas à partager vos états d'âme en commentaire, ça me rassurera! (ou pas!)

13 commentaires:

  1. Muahahaha ! Et bien, je ne vais pas te rassurer, la notre n'ira pas à l'école. On ne connaît pas la maîtresse et la cour ne donne aucune envie d'y aller. Je n'ai pas envie que ma fille reste enfermée là-bas... De plus, on passe déjà pour les illuminés du village, personne ne nous parle, au mieux, les voisins disent bonjour d'un air gêné... Donc, non, je n'ai pas envie que ma fille aille dans cette école. Je n'ai pas envie qu'elle aille à l'école, je n'ai pas envie qu'elle soit lobotomisé par le système, je n'ai pas envie d'en faire une petite "citoyenne obéissante et consommatrice", même si, effectivement, trouver des choses en dehors de nous pourraient être bien et même si on n'est pas encore au top sur plein de choses...
    Elle va déjà à la babygym et je regarde pour d'autres activités. On a plein d'amis mais ils sont tous loin, on ne les voit pas très régulièrement. D'un côté, ça nous permet de bouger, d'un autre, j'aimerais qu'elle est des gens qu'elle puisse voir régulièrement. Maintenant, elle est encore petite, à cet âge, elle joue plutôt "à côté" qu'avec (2,5 ans).

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    1. j'aimerais avoir cette option, dans notre cas nous n'avons pas le choix!

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  2. Tu connais notre expérience qui est positive. Mais chacun son histoire. Pour te rassurer je dirais que rien n'est immuable et rien ne vous y oblige. Tu pourras toujours faire marche arrière si ça se passe mal.

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. oh je le sais bien oui, et c'est ce que je me dis aussi quoi que dans ma situation ce soit plus complexe. C'est juste que je n'ai pa envie que notre vie change, qu'elle évolue vers plus d'ahrmonie oui mais plus de stress, plus de "depeche toi " et cie.

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  3. Alors, dans le sens qui-ne-te-rassure pas, nous démarrons l'IEF avec notre aîné.

    Mais dans le sens-qui-te-rassure : je me retrouve dans tes mots.
    Deux fois: la moins pire, c'était l'an dernier, quand avec le chômage de monsieur il a fallu que je me remette au taf plus vite et plus que prévu. Mais c'était la moins pire car j'avais en tête un souvenir qui me rassurait: le souvenir de la pire, quand la reprise du boulot s'est annoncée, aux 7 mois de notre aîné.

    J'étais desespérée. Il fallait que j'y retourne, mais quelques semaines avant la date de la reprise j'étais en mode panique totale et énormes regrets, au point que croisant mon chef je lui ai dit "aaaah j'ai fait une énoooorme boulette en te promettant de revenir, j'aurais du te dire que je voulais un 50% peu importe l'intérêt du poste, dis, si au lieu de revenir sur mon ancien poste à 80% comme convenu je te demandais un petit 50% peinard, dis hein dis ?"
    C'était un cri du coeur, je ne voulais pas quitter mon fils et notre quotidien si tranquille. Tout m'angoissait, c'était l'inconnu, pour lui, pour moi, la cata.

    Eh bien quelques semaines plus tard, tout n'était pas rose, certes, mais malgré ma conviction que ça allait être la mort, j'étais ravie d'avoir repris. Et toujours en vie ;-)

    Mon conseil là-dessus serait d'apprivoiser ce changement en faisant en sorte qu'il y ait le maximum de positif POUR TOI : tu vas devoir reprendre le taf ? Tant qu'à faire, quelle marge de manoeuvre aurais-tu pour qu'il soit plus intéressant, plus proche de tes nouvelles préoccupations, par exemple?
    Et oui, comme tu dis, tu vas pouvoir te reposer. Mais pourrais-tu t'attacher à le faire consciemment, de manière structurée ? Par exemple en te constituant une liste de choses pour toi que tu n'as pas faites depuis longtemps, et en cochant ;-)

    Pour toi, et pour Petit Chou, histoire qu'il soit accueilli par une môman qu'a passé une chouette journée loin de lui.

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    1. c'est ce que je me dis, je vais survivre! Tu as raison, je suis focalisée sur les cotés négatifs, je vais tacher de rendre ça plus constructif!

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  4. Ici notre grand a été desolarisé en urgence à la maternelle (d'une grande ville) puis scolarisé à l'entré de son ce2 (on avait déménagé entre temps). Il entre maintenant en 5eme.
    Nous avons essayé 3 jours notre 5 ans l'année dernière et encore l'année d'avant. C'était NIET ferme de sa part les deux fois ! (bon ok l'école maternelle de notre village et dirigé par un crétin -jeune mais qui refuse de s'adapter -bon ok nos trois enfants sont à haut potentiel ^^')
    Et puis là fin mai "je veux aller à l'école"... OOOOOOOOOOOquéééééééé... On fait quoi maintenant ? oO
    Et bien Ian avait entendu parlé d'une école privé bilingue. On s'en rapproche mais ils sont en sureffectif. Oups. Il y a une seconde école (toujours privée et toujours bilingue)... Et la la directrice me dit "mais au lieu du stress de la rentrée, vous ne voulez pas essayer des maintenant ? c'est la fin de l'année, c'est beaucoup plus détendu". Du coup, on scolarise notre petite dernière (2ans et 11 mois) aussi, parce qu'elle aurait pleurée devant la porte de l'école "Et moi ?! Je veux y aller aussi !!"
    Bref. Pour la petite, si la maitresse n'entend pas sa voix souvent (elle observe d'abord BEAUCOUP), tout se passe bien. Pour le loulou... 3 semaines de bataille, un voyage dans les montagnes (ou ils y dorment une nuit) mais les maitresses sont TRES contentes des progrès qu'il fait (socialement parlant, parce que oui, c'était un ours, mais aussi "scolairement")
    Moi qui suis à la maison avec mes enfants depuis 13 ans, j'avais peur. Et puis, l'école n'est pas parfaite (cours minuscule, horaires contraignants...) MAIS eux le réclamaient (même la petite... en fait c'est plus à cause de mon 5 ans à la maison que je n'avais pas envisagé de la scolarisé si tôt)
    Non je n'étais pas prête (et je ne le suis toujours pas) MAIS les trois semaines où ils étaient à l'école j'avais du temps pour moi ! (et accessoirement une maison un peu plus propre ^^)
    La rentrée me fait peur, oui, parce que j'aimerais les laisser dormir, ne pas stresser du retard, de cette impasse où il n'y a jamais de place pour se garer, des horaires quand même lourds pour la petite (9h/16h30)... (je ne parle pas du prix de la cantine... puisque c'est ma mère qui la paye - ah oui, ajoutons la culpabilité de pas POUVOIR payer la cantine à mes gamins) Et surtout cette furieuse envie de les protéger du monde extérieur...
    Bref.
    Pas prête non. Mais ils grandissent, font leur choix. Et si je ne les laissais pas choisir, là, sur, je les priverait de quelque chose. (et je relativise en disant que ce n'est que 4 jours, ils en ont 3 à la maison ^^)
    Oups, je crois que c'est très fouillis et même pas rassurant... mais j'espère que au moins tu ne te sentiras pas seule.

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    1. en fait si assez rassurant quand même ;-) merci pour ton témoignage!

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  5. Pour notre expérience, j'étais très stressée pour sa rentrée. il n'avait même pas 3 ans et avait du mal à se séparer de nous, de nature assez angoissée. ça s'est assez mal passé pour lui... Mon entourage me dit qu'il a senti mon angoisse. Peut-être je ne sais pas. Des pleurs pendant des mois. Qui s'arrêtent puis qui reprennent sans savoir pourquoi. Très très très très grosse culpabilité de ma part. La première année il n'y est allé que le matin et pas le mercredi. Je ne travaille pas le mercredi et il allait chez sa nounou les après-midi. Il est très sensible et je pense que l'environnement de l'école a été très éprouvant pour lui. Mais pour apporter un point positif, les 2 maîtresses qu'il a eu l'ont quand même materné et elles ont été relativement attentives à sa sensibilité. En MS, vu ses pleurs systématiques le matin (bien qu'apparemment la journée se passait bien "après mon départ") et son agitation le soir, nous avons trouvé une nounou en périscolaire pour lui éviter la garderie et la cantine.
    Sa maîtressse de Ps a eu ses mots que j'ai trouvé assez triste : "votre fils s'est résigné"... ça m'a mis un coup hein, j'ai pas du tout envie qu'il soit résigné !!
    Bref, avec le temps ça va mieux. (même s'il ne veut pas y aller) En MS il s'est même lié avec quelques camarades et quand j'espionne à la récré il court et rigole.
    Je ressens toujours une très très grosse culpabilité et une énorme tristesse de ne pas pouvoir lui offrir autre chose (d'ailleurs je cherche toujours mais c'est plutôt de l'orde de l'utopie...) Mais je me dis que si nous lui offrons une base affective solide à la maison il va pouvoir tout affronter et faire la part des choses.
    Un autre point positif c'est qu'il a fait preuve de curiosité et d'intérêt (à son rythme et discrètement mais quand même) pour certains domaines (comme l'egypte ou l'opéra, car sa maîtresse était une passionnée) qu'il n'aurait pas découvert à la maison.
    Bon, un point négatif c'est qu'il a très peur de l'échec et donc il déteste le travail qu'on lui impose. J'essaye de le valoriser lorsque nous avons ses cahiers mais lui ne voit que les erreurs et les bonhommes pas contents...

    Déjà il me semble que si Petit chou en a envie, c'est plutôt bon signe ! Avec les bagages que tu lui as déjà donnés il me semble bien armé !!

    Bon courage à vous deux et surtout à toi !!

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    1. Je crois vraiment que lui est prêt et bien armé en effet. Par contre je n'ai aucune envie que mon fils se résigne, mais je pense comme toi, qu'avec une bonne sécurité affective à la maison, on peut tout surmonter, on peut trouver les ressources. C'est pour moi que je dois les trouver maintenant!

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  6. Bon courage pour cette rentrée ;) Avec la façon dont tu sembles accompagner ton fils et t'écouter, je suis sûre que tous les 2 vous aurez vos ressources pour en tirer meilleur parti :)

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